Semaine des aidants proches - Podcast de Fanny, fondatrice de la Casa Clara
Le Guide Social a lancé son PODCAST dans le cadre de la campagne #jaimemonmétier. Le premier podcast belge qui met en lumière les métiers humains et inspirants des secteurs du social et de la santé ! Toutes les deux semaines, nous vous inviterons à plonger dans le quotidien de professionnels inspirants. Le 8ème épisode est dédié à Fanny Calcus, fondatrice l’ASBL Casa Clara. Sa mission : offrir du répit aux aidants proches.
– Découvrez la campagne : "J’aime mon métier" : un focus sur les professionnels du social et de la santé
Ce 21 juin est la journée nationale des aidants proches. Les aidants proches sont des personnes qui aident de manière régulière un proche dépendant en raison de son âge, d’une maladie ou bien d’un handicap. Ce n’est pas une profession, on est d’accord. C’est un statut désormais officiel.
Être Aidant proche est souvent un choix imposé par la vie. Ça vous tombe dessus sans trop prévenir. C’est ce qu’a vécu Fanny Calcus, notre invitée du jour. Sa vie a été chamboulée lorsqu’on a diagnostiqué chez sa fille une maladie rare. S’enchaine alors un combat de 3 ans, pendant lesquels le répit aura peu de place.
De cette expérience, Fanny crée la Casa Clara, une ASBL qui accompagne les parents d’enfants porteurs d’un handicap ou d’une pathologie lourde. Un lieu qu’elle aurait aimé avoir à l’époque…
Cette maison de répit offre des moments de détente et de ressourcement aux parents et aux proches d’enfants porteurs d’un handicap ou d’une pathologie lourde. De plus, elle permet de rompre l’isolement de ces aidants-proches en les sortant du cadre habituel. Au menu : salle de relaxation, massages, yoga ou encore ateliers de pleine conscience.
Fanny nous témoigne aujourd’hui son expérience d’aidant proche, sa nouvelle orientation professionnelle et comment, grâce à la Casa Clara, des centaines de parents s’autorisent aujourd’hui une douce parenthèse dans leur quotidien.
Deux lundis par mois, un nouvel épisode !
J’aime mon métier, c’est l’envie de mettre sous les projecteurs ces métiers essentiels et chargés de sens qui tissent notre secteur associatif au quotidien et jouent un rôle indispensable au développement de la société.
Elles et ils sont assistants sociaux, infirmiers, éducateurs, aides-soignants, sages-femmes, psychologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, kinésithérapeutes, logopèdes, soignants à domicile, aides familiales, accueillants d’enfants, animateurs... la liste est longue.
Ils et elles font TOUS partie de notre vie, celle de notre famille ou de nos proches à un moment donné.
Deux lundis par mois, retrouvez un nouvel épisode du podcast "J’aime mon métier". Pendant près de 40 minutes, partez à la rencontre de femmes et hommes inspirant.e.s.
Nous nous sommes concentrés sur leur parcours professionnel, la vocation, la richesse et les défis de leur métier. Des gens passionnés et passionnants.
Découvrez cet épisode sur le site www.jaimemonmetier.be ainsi que sur toutes les plateformes de diffusion : Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast Addict, Soundcloud.
Nous espérons qu’il vous plaira, inspirera, informera, remotivera voire même, donnera l’envie de reconversion !
Bonne écoute !
Découvrez les précédents épisodes :
Vous trouverez tous les épisodes sur le site www.jaimemonmetier.be ainsi que sur toutes les plateformes de diffusion : Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast Addict, Soundcloud.).
– Episode 1 : Fiona, assistante sociale
A l’occasion de ce premier épisode, le Guide Social a rencontré Fiona qui est assistante sociale. Ce petit bout de femme au caractère bien trempé travaille au sein de l’ASBL Rolling Douche, un service d’hygiène mobile à destination des personnes sans-abris et précarisées.
La jeune femme solaire nous dresse un portrait du sans-abrisme bien plus lumineux qu’il n’y parait, nous raconte ses petites victoires qui lui donnent envie de se battre au quotidien, nous clame haut et fort le droit de se tromper, le droit de prendre la mauvaise route mais surtout le droit de changer le cours de sa vie pour enfin suivre ses tripes.
Voici un extrait :
– Episode 2 : Michael, psychologue clinicien
Michael, psychologue clinicien a cette particularité d’avoir commencé sa carrière dans un contexte assez lourd. Avant de choisir le statut d’indépendant, il a roulé sa bosse, en travaillant d’abord dans un service d’oncologie, à l’hôpital, puis en prenant en charge, en tant que psychologue de crise, les victimes des attentats de Bruxelles en 2019.
Il a à son actif de multiples casquettes et formations. Et, à ses casquettes s’ajoute aussi celle de militant au sein de l’Union Professionnelle des Psychologues Cliniciens (UPPCF).
Voici un extrait :
– Episode 3 : Christopher, éducateur spécialisé
Pour ce troisième épisode du podcast « J’aime mon métier », Christopher nous livre un récit touchant et teinté d’humanité sur son métier d’éducateur spécialisé dans l’Aide à la Jeunesse. Bien loin du cliché de « Pascal le grand frère », Christopher accompagne des jeunes en perte de repères, parfois condamnés pour des faits lourds et intervient à leur domicile, au cœur de leur environnement familial.
Son objectif ? Ramener de la communication au sein de la famille, redonner du sens à ces jeunes et les dissocier de leur étiquette de « délinquants ».
Ses armes principales ? L’humour avant tout, le non-jugement et sa soif de transmission !
Voici un extrait :
– Episode 4 : Mathilde, ergothérapeute
Mathilde est ergothérapeute dans un hôpital universitaire bruxellois depuis 3 ans. A 25 ans, elle accompagne des patients en perte d’autonomie dans leurs gestes quotidiens. Prendre une douche, ouvrir un pot de confiture, monter dans le bus… autant de gestes qui peuvent paraitre anodins mais qui s’avèrent très compliqués pour les personnes diminuées par une maladie ou un accident.
Au plus proche de ses patients en neurologie, à l’hôpital et en ambulatoire, elle s’implique également dans la recherche et s’engage dès qu’elle le peut pour faire rayonner sa profession.
Voici un extrait :
Episode 5 : Massimo, psychomotricien
Massimo est psychomotricien dans un centre pour enfants sourds avec une psychopathologie. Ce dernier participe au développement global de ces enfants, en plaçant le corps et l’esprit au même niveau.
Dans cet épisode, Massimo revient sur l’approche multidimensionnelle de la psychomotricité dont l’approche est de travailler le corps à travers ses fonctions biologiques, mécaniques mais aussi psychiques et émotionnelles.
Famille d’accueil, président de l’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones, engagé pour la reconnaissance de son métier, enseignant dans plusieurs écoles, … ce Carolo d’adoption a plus d’une corde à son arc !
Voici un extrait :
C’est après une révélation lors de sa seconde grossesse qu’Aline décide de changer le cap de sa vie pour exercer ce qu’elle appelle le plus beau métier du monde, celui de sage-femme.
L’accouchement dans la voiture, dans la rue, à la maison… Aline a tout vécu en 13 ans d’expérience. Elle revient aujourd’hui sur son parcours et la dimension à la fois intellectuelle, physique, émotionnelle et spirituelle de son métier.
Dans cet épisode, nous aborderons autant le rythme des femmes et leurs grossesses, les conditions de travail des sages femmes, leurs défis et leurs limites et cet instant suspendu qu’offre l’arrivée au monde d’un être humain …
On met le cap sur une rencontre puissante pleine de bienveillance et d’humanisme.
Voici un extrait :
Aujourd’hui, nous accueillons Denis, infirmier hospitalier en chirurgie cardiaque.
Ce professionnel de 36 ans pose un regard sans concession sur son métier. Car soyons franc, tout n’est pas rose au pays des infi.
Sans langue de bois... Denis nous raconte des études exigeantes, la violence des premiers stages, le sous-financement du secteur hospitalier et la pénurie de personnel. Certains aspects de son métier sont compliqués, pourraient même en refroidir certains. Mais il a choisi ne se pas s’arrêter à cela, il nous partage aussi ses victoires, la solidarité entre soignants, la notion du “prendre soin”, la complicité avec ses patients qui contrebalancent la dureté de son quotidien.
Denis a fait le choix délibéré de rester dans le secteur hospitalier. C’est dans l’engagement, dans le combat parfois injustement perçu qu’il trouve son équilibre et qu’il s’épanouit.
Voici un extrait :
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