L'apport des activités communautaires au dévéloppent de la résilience chez les mineurs étrangers non accompagnés.

« Les activités communautaires peuvent-elles contribuer au développement de l’estime de soi et de là la résilience chez les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) ?»


Le thème de la résilience est devenu d’actualité. Il s’affirme comme une problématique importante pour tous ceux qui travaillent avec les personnes qui ont un passé douloureux et traumatique. Dans ce travail, je vais chercher à répondre à une question : « les activités communautaires peuvent-elle contribuer au développement de l’estime de soi et de là la résilience chez les mineurs étrangers non accompagnés ». A travers cette question, on peut comprendre la nécessité de faire passer les jeunes par ce dispositif pour les stimuler, développer la solidarité et mobiliser leurs ressources pour affronter les réalités de la vie.

Pour y arriver, il a fallu d’abord définir les concepts clés utilisés, présenter la situation d’accueil des mineurs étrangers non accompagnés, et décrire le concept résilience ainsi que les activités communautaires réalisées avec les jeunes exilés sous la guidance de l’ASBL.

Ensuite, une méthodologie basée sur un questionnaire, une observation participante et des entretiens auprès de cinq jeunes constituant le groupe de panel a permis de collecter des informations utiles pour mesurer l’impact de ces activités communautaires sur le développement de l’estime de soi et par extension, de la résilience.

Enfin, les résultats ont porté sur l’évaluation des 5 mineurs en fonction de leurs ressources personnelles et sociales. Les résultats montrent que 3 jeunes sur cinq jeunes ont développé leur estime de soi. Mais il y a encore du travail pour qu’on puisse parler de résilience. Au terme de ce travail, on peut dire globalement que les activités ont été pour les jeunes des occasions de sortir de leur environnement habituel, de créer des relations et de s’épanouir, mais n’ont pas favorisé la résilience au vrai sens du terme.