Infirmier : le brevet A2 disparaît, place à l’assistant en soins infirmiers

En Fédération Wallonie-Bruxelles, deux voies permettent encore de devenir infirmier : le brevet A2, une formation de trois ans et demi dispensée après le secondaire, et le baccalauréat A1, un cursus de quatre ans en haute école.

Cette dualité touche à sa fin. Sous l’impulsion des normes européennes et de la réforme fédérale, le brevet A2 disparaîtra dès septembre 2026. Il sera remplacé par un diplôme d’assistant en soins infirmiers (niveau 5), délivré dans l’enseignement pour adultes.

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Harmonisation européenne et clarification fédérale

Dans la pratique, les infirmiers A1 et A2 accomplissent les mêmes gestes, mais leurs conditions salariales et leurs perspectives de carrière diffèrent.

En Flandre, cette disparité a déjà été corrigée grâce à l’introduction d’un diplôme d’assistant en soins infirmiers, qui a remplacé le brevet. La réforme portée par la ministre de la FWB Valérie Glatigny répond aussi aux exigences européennes : dès 2026, un diplôme infirmier devra répondre à des standards communs pour être reconnu au-delà des frontières, ce que le brevet A2 ne permet pas. Parallèlement, notons également que le pouvoir fédéral a précisé la répartition des actes de soins selon les niveaux de qualification : niveau 4 pour l’aide-soignant, niveau 5 pour l’assistant en soins infirmiers et niveau 6 pour l’infirmier responsable de soins généraux.

Un avant-projet de décret sera donc bientôt présenté au gouvernement afin d’instaurer un diplôme d’assistant en soins infirmiers, appelé à remplacer le brevet A2. Concrètement, ce cursus ne relèvera plus de l’enseignement secondaire mais sera transféré vers l’enseignement pour adultes.

Près de 5.500 étudiants sont concernés.

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