Ce que les infirmier/ères pensent

Les infirmières sont fières de leur profession et de leur rôle dans le secteur des soins, mais souhaitent être davantage soutenues dans leur environnement de travail.

C’est ce que révèle l’étude Belimage, commandée par les ministres de la Santé publique Tavernier et des Affaires sociales Vandenbroucke à l’UCL et la KUL auprès de 10.000 infirmiers et infirmières de 22 hôpitaux belges.

Si le métier d’infirmière est considéré comme une profession à grande responsabilité, 64% trouvent que l’information ne passe pas bien entre la direction et les infirmières, et près de la moitié (49%) est d’avis que la politique de l’hôpital ne les aide pas assez. 1 infirmière sur 5 ne se sentent pas reconnue par les kinésithérapeutes, logopèdes, psychologues. 1 sur 4 trouvent que les médecins ne les considèrent que peu, voire pas du tout. Près de 55% d’entre elles ne conseilleraient pas cette profession.

Au niveau de la prise en compte globale de la personne, plus de 40% parviennent rarement, voire jamais à adapter leur soins aux souhaits du patient, et près d’1 sur 3 à prêter une oreille attentive et à discuter de problèmes éthiques.

Après une vaste campagne d’information, des mesures de fin de carrière et une harmonisation des barèmes, les inscriptions des étudiants ont, pour la première fois depuis longtemps, augmenté.