De nouvelles alternatives aux maisons de repos

D’ici 2050, un quart des Belges auront plus de 65 ans. Pour préparer cette évolution de société, la Région bruxelloise dépoussière sa législation sur les maisons de repos.

Les ministres bruxellois chargés de l’Aide aux Personnes Evelyne Huytebroeck et Pascal Smet ont présenté une nouvelle ordonnance, qui vient d’être adoptée par le Parlement bruxellois. Le texte prévoit de nouvelles alternatives, des moyens pour gérer l’offre par rapport aux besoins de la population, et des garanties de qualité pour les maisons de repos.

De nouvelles alternatives

Quelques alternatives existaient déjà dans la législation, comme les centres de soins de jour ou les résidences-services. Un budget spécifique pour soutenir des projets novateurs est prévu pour cette année. Et trois nouvelles alternatives sont prévues : le court-séjour, l’accueil de jour et l’accueil de nuit.

Le court séjour permet à une personne de résider pendant une courte période (3 mois) dans une maison de repos. Cette solution est utiles pour les seniors sortant d’une hospitalisation, ou pour soulager les familles qui les hébergent.

Les personnes âgées pourront être aidées dans l’accomplissement de certains actes de la vie journalière dans des centres d’accueil de jour.

L’accueil de nuit permettra d’accueillir des personnes âgées uniquement la nuit. Ces personnes pourront ainsi continuer à vivre la journée chez elle ou avec leur famille.

Une offre adaptée

Les établissements auront des possibilités de fusion, les petites maisons de repos ayant souvent des problèmes de survie. L’ordonnance reprendra aussi des éléments qui devront permettre d’améliorer la qualité des maisons de repos, tant au niveau des services que des bâtiments : projet de vie, participation, protection des personnes âgées... Par ailleurs, un système de financement alternatif permettra de subventionner les investissements prévus pour que les MR/MRS répondent aux nouvelles normes d’infrastructures (AR de 2004).

(Photo : Anaïs)