La grogne des kinés
Les kinés, réunis ce vendredi en conseil technique, ont planché sur la nouvelle nomenclature. Les nouvelles mesures sont en effet applicables dès ce 1er mai. Et pas mal de questions se posent encore :
La mesure a un effet rétroactif. Certains ont déjà épuisé leur quota de 18 séances depuis le début de l’année. Sauront-elles que ces séances seront plus chères s’ils n’ont pas droit aux 60 séances ?
Les mutuelles se demandent comment elles gèreront administrativement les trois catégories de pathologies déterminant le nombre de séances remboursées auxquelles les patients ont droit.
Les médecins vont-ils adapter leur façon de prescrire ? Si la prescription comporte 20 séances, le médecin devra-t-il faire des examens supplémentaires à son patient pour objectiver la pathologie ?
Un possible effet pervers est que certains, vu la complexité du système, seront tentés d’en sortir et de prester des séances au noir à prix plancher.
Malgré les demandes répétées du Cartel des kinés, aucun représentant du ministère n’est venu assister au Conseil technique des kinés. Et les questions restent sans réponse, alors que l’application des nouvelles mesures doit débuter le 1er mai.
Le couvercle de la marmite est prêt à sauter, et des actions seraient possibles les semaines prochaines...
(source : Sud Presse)
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