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La violence conjugale n'est pas une perte de contrôle

03/11/09
La violence conjugale n'est pas une perte de contrôle

La violence conjugale est généralement le résultat d’une décision calculée, le partenaire violent agissant tant que le "prix à payer" n’est pas trop lourd.

C’est la conclusion d’une étude menée par le Dr Perkis, de l’école de travail social de l’université de Haifa (Israël). Pour le Dr Perkis, le partenaire violent peut concevoir son comportement comme une perte de contrôle, mais le même individu ne va jamais perdre son contrôle avec son patron ou ses amis.

La chercheuse a catégorisé la violence en quatre niveaux de gravité : agression verbale, menace d’agression physique, agression physique modérée ou agression physique sévère. Ces quatre niveaux se suivent l’un l’autre dans un processus d’escalade. Celui qui emploie la violence verbale peut requérir à la menace, et ensuite mettre ses menaces à exécution. Cependant, cette classification ne fonctionne pas avec les meurtres, qui sont régis par une dynamique de couple différente.

Chaque type de violence est calculé. La violence est utilisée comme outil pour résoudre le conflit entre partenaire. Il existe une sorte d’accord tacite dans le couple sur les comportements violents "acceptés" qui ne dépassent pas la "ligne rouge", et ceux qui pourraient devenir dangereux, explique le Dr Perkis.

Le partenaire violent comprend que pour une gifle par exemple, le prix à payer ne sera pas trop lourd. Le prix "trop lourd à payer" peut être le partenaire qui part, ou de rapporter l’incident à la police ou sur le lieu de travail.

Pour le Dr Perkis, il est important de souligner que l’emploi de la violence n’est pas un comportement normatif, c’est illégal et immoral.

"A partir du moment où on comprend que la violence est utilisée comme outil pour résoudre le conflit dans un couple qui veut rester ensemble, nous pouvons les aider à dompter un tel comportement en leur fournissant de meilleurs outils pour faire face à la source de tensions et de conflits dans leur vie de couple.", indique encore la chercheuse.

(source : ScienceDaily ; photo : meganharris)



Commentaires - 1 message
  • Le problème pour la plupart des femmes qui sont victimes de ce problème,c'est que si on appelle la police,on est obligées de quitter notre maison,avec ce qu'on a sur nous,pour nos enfants aussi! On se retrouve alors en maison maternelle où toutes sortes de femmes sont mélangées(délinquantes,ect...),nos enfants n'ont plus rien à eux,doivent changer d'école ,on fouille nos chambres comme si on était les coupables...En réalité c'est nous qui sommes punies!!! Les vrais coupables se sentent donc en confiance et n'ont aucun scruppules puisque eux,qui sont coupables peuvent rester à la maison et ne sont pas inquiétés...A quand les maisons paternelles?Je suis certaine que si on les oblige à quitter tout et qu'on leur vole le peu d'intîmité qui leur reste ils réfléchiront à deux fois avant de nous battre!!!(cas vécu 5 fois et ce fut pareil à chaque fois)

    Ptitherbe jeudi 3 décembre 2009 13:16

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