Les CPAS wallons ouvrent leurs portes aux demandeurs d'asile
Cinq CPAS ont répondu présents à l’appel lancé par la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Maggie de Block. Ils accueilleront 8 familles demandeuses d’asile dans leur commune. La procédure est assez inhabituelle : les familles ont été sélectionnées dans leur propre pays.
Comme le reconnait le directeur du centre Fedasil de Pondrôme, interrogé par la rédaction L’Avenir, « C’est un processus inhabituel. C’est la Belgique qui va chercher des réfugiés. C’est parfois un peu difficile à faire passer comme message… ».
Sélection poussée
Il faut d’abord s’assurer que le retour dans leur pays d’origine ou leur premier pays d’exil n’est pas envisageable. S’en suit alors cette procédure particulière, aller chercher le candidat et sa famille à l’étranger. Leur voyage et la régularisation de leur statut de réfugié sont pris en charge par Fedasil, l’Agence Fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile. Des asbl telles Caritas ou Convivial s’occupent ensuite de leur encadrement social et culturel. Une adaptation suivie pour faciliter leur intégration.
Suite à leur inscription au registre des étrangers, les réfugiés sont dès lors en règle pour une période de cinq ans.
Les CPAS impliqués
Après être encadrées pendant 6 à 8 semaines par l’asbl Fedasil de Pondrôme, les 8 familles iront donc s’installer dans les communes de Tinlot, Martelange, Saint-Léger, Gesves et Boussu. En règle, elles pourront bénéficier du minimex du CPAS de leur commune.
(Source : l’Avenir)
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