Les hôpitaux bruxellois parés à une éventuelle seconde vague
Le nombre d’admissions à l’hôpital repart à la hausse, surtout à Bruxelles. Comment les hôpitaux de la région gèrent-ils cette situation ?
Le nombre d’hospitalisations augmente petit à petit sur l’ensemble du pays mais Bruxelles est particulièrement touché. En effet, un tiers des admissions proviennent de cette région. Les hôpitaux de la région sembleraient toutefois être prêts face à une éventuelle seconde vague d’admissions Covid-19.
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“Nous sommes prêts à monter en puissance”
Avec 100 patients Covid-19 dont 18 en soins intensifs, les hôpitaux Iris (CHU Brugmann, CHU Saint-Pierre, Hôpitaux Iris Sud, HUDERF, Institut Jules Bordet) déclarent être préparés à une éventuelle recrudescence. “La situation est sous contrôle mais nous sommes prêts à monter en puissance”, annonce Etienne Wéry, administrateur général des hôpitaux Iris, au média BX1. Les hôpitaux Iris semblent avoir tiré les leçons de la première vague. Par exemple, ils ont été entraîné aux méthodes d’isolement.
Outre l’organisation individuelle de chaque établissement, des discussions autour de la répartition des admissions sont en cours entre les différents hôpitaux de la région. Les institutions refusent également de suspendre toutes les interventions chirurgicales comme au printemps dernier mais envisagent tout de même des reports si l’urgence se présente.
“Il faut rester vigilant”
Bien que la situation soit sous contrôle, les hôpitaux bruxellois restent sur leurs gardes. “La situation est gérable mais il faut rester vigilant”, analyse Florence Feys, porte-parole de la clinique Saint-Jean, au média BX1. Pour l’instant à 20 patients Covid-19 dont 3 en soins intensifs, l’établissement avait soigné jusqu’à 69 patients pendant la crise. Quant aux cliniques universitaires de Saint-Luc, pas de mesures particulières. Toutefois, le système de veille et de surveillance instauré pendant la pandémie reste effectif tandis que les services continuent à communiquer entre eux.
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