Les rides de l'immigration

Bruxelles compte 260.000 personnes étrangères, dont presque 20.000 ont plus de 65 ans. La population âgée d’origine immigrée représente 12% des personnes âgées à Bruxelles, sans compter les nombreux naturalisés.

A l’occasion du colloque "les rides de l’immigration" ce 19 septembre, la ministre bruxelloise en charge de l’Aide aux personnes a fait le point sur les problèmes rencontrés par cette population.

Les personnes immigrées âgées sont principalement issues de la première et de la deuxième génération. Il s’agit d’une population souvent fragilisée socialement et financièrement. Plus particulièrement, les femmes d’origine immigrée sont parfois très isolées. Certaines n’ont jamais ni travaillé ni appris une langue nationale. Au décès de leur mari, ou si leur état de santé se détériore, la situation devient difficile.

La ministre Evelyne Huytebroeck souhaite développer la réflexion à ce sujet, via des groupes de travail qui établiraient des propositions concrètes et des recommandations, notamment sur les problèmes de cohabitation qui pourraient survenir en maison de repos, et la gestion de la diversité (pratiques religieuses, approche curative et médicale...). Elle compte également adapter la formation du personnel et l’information aux familles.