Les services d'aide à la jeunesse et de protection judiciaire en ont marre

Grand ras-le-bol de la part du personnel des services d’aide à la jeunesse (SAJ) et de protection judiciaire (SPJ).Le personnel de plusieurs arrondissements est en grève aujourd’hui. Ils dénoncent un manque de reconnaissance et de moyens financiers.
Plusieurs de ces services seront à l’arrêt ce vendredi. Le mécontentement est parti hier de Charleroi. La dernière descente de police dans la SAJ de cet arrondissement était la goutte qui a fait déborder le vase. Le personnel des arrondissements de Liège, Tournai, Mons et Verviers est renté en grève pour 24h.
Manque de reconnaissance
Le motif de ces perquisitions policières : vérifier si le personnel des services d’aide à la jeunesse et de protection judiciaire n’a pas une part de responsabilité en cas d’incident subi ou provoqué par l’un des jeunes qu’ils encadrent. Les concernés dénoncent alors le manque de respect causé par ces descentes de police, les plaçant sur le banc des accusés et non des professionnels.
Manque de personnel
Les travailleurs dénoncent également un manque de personnel et des dossiers de plus en plus complexes pour venir en aide aux familles et aux jeunes en difficulté. Ils attendent un geste fort de la ministre de tutelle Evelyne Huytebroeck. Garantissant autant un engagement vis à vis du traitement du personnel que du financement.
Propositions attendues
Du côté politique, la ministre était l’invitée du journal de La Première (RTBF). Selon elle, c’est une grosse préoccupation, reconnaissant les difficultés du travail du personnel des SAJ et SPJ. « Il ne faut absolument pas considérer ces travailleurs comme responsables des situations de danger auxquelles ils sont confrontés quotidiennement », a-t-elle expliqué. Elle a également ajouté vouloir mettre une série de propositions sur la table la semaine prochaine.
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