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Si les gardiennes ne sont pas d'accord...

18/04/02

Le ministre Vandenbroucke a envoyé hier une lettre aux syndicats et aux représentants des gardiennes encadrées.

Suite aux réactions et à la préparation de la manifestation de dimanche prochain, le ministre conclut que ni les syndicats, ni les associations représentant les gardiennes encadrées ne sont pour sa proposition de protection sociale.

Les gardiennes ne disposent d’aucun statut social (voir notre dossier). Elles sont recrutées sur base d’une convention avec leur service d’encadrement et n’ont pas de contrat de travail. Bénévoles, elles ne touchent pas de salaire mais un défraiement de 547F (13,56 EUR) par jour et par enfant. Pas de congés payés, pas de pension, pas de droits à la Sécu…

La proposition du ministre des Affaires sociales et de la ministre de l’Emploi Laurette Onkelinx de leur attribuer une protection sociale minimum est actuellement au Conseil National du Travail. Elle prévoit, pour une cotisation de 5,5% de l’indemnité, la constitution d’une pension, un droit à une indemnité en cas d’accident de travail ou de maladie professionnelle, et des allocations familiales, et reçoit une assurance maladie. Enfin, une allocation de remplacement de revenu serait attribuée dans les cas où les enfants ne seraient pas amenés.

Le Gouvernement leur a promis une protection, mais le statut des gardiennes est une compétence communautaire. La proposition est donc une étape intermédiaire avant que les Communautés prennent le relais.

Pour le ministre, si les deux grands syndicats et les représentants ne sont pas d’accord avec sa proposition, il vaut mieux ne pas l’exécuter.

Savoir plus :

Communiqué de F. Vandenbroucke




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