La Belgique, destination prisée pour la PMA

De plus en plus de couples choisissent de subir un traitement de soutien à la fertilité dans un autre pays que celui où ils résident principalement parce que leur pays d’origine connaît des normes éthiques plus restrictives qui leur barrent l’accès à certaines techniques avancées.
La Belgique, qui possède un cadre juridique plutôt progressiste en la matière, est le troisième pays à accueillir des couples étrangers qui désirent subir un traitement de soutien à la fertilité, après l’Espagne et Chypre, d’après une étude européenne commanditée par l’Institut de prospective technologique de la Commission européenne et de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie.
Ainsi, un tiers des patients du centre de fécondité de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) viennent d’Italie, d’Irlande ou d’Allemagne.
Son directeur, le professeur Paul Devroey, lance, dans les colonnes du quotidien Le Soir, un appel à l’harmonisation européenne des normes éthiques. "Ces disparités nationales poussent les patients à chercher un traitement à l’étranger, ce qui est une situation injuste pour les plus pauvres, qui peuvent ne pas avoir accès à ces soins", explique-t-il.
L’harmonisation européenne des règles en matière de bioéthique semble néanmoins difficile voire dangereuse à mettre en œuvre vu les disparités entre les 27 pays, selon le point de vue de certains, plutôt partisans d’une politique des petits pas. Le tourisme de la fertilité devrait donc avoir encore de belles années devant lui...
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