La misère explose... en silence

En tant que dernier filet de protection, les CPAS sont directement confrontés aux effets de la crise. Ils tirent la sonnette d’alarme.
Les statistiques indiquent une augmentation constante des dossiers de revenu d’intégration. Le nombre de demandes d’aides sociales diverses (souvent non financées) s’envole.
Suite à des exclusions (temporaires ou définitives) du chômage, les charges sont transférées vers les CPAS. Au moment où les statistiques du chômage restent sous contrôle, celles des CPAS dérapent.
L’opération de régularisation et le transfert de l’accueil demandeurs d’asile vers les pouvoirs locaux augmentent la charge de travail.
Les CPAS ne sont pas financés par le fédéral ou les régions à hauteur de ce que la loi les oblige à assumer, ou ce que l’état des personnes les conduisent à aider financièrement. Gare aux conséquences pour les citoyens et les pouvoirs locaux si rien n’est fait, préviennent les fédérations de CPAS.
Les CPAS demandent aux décideurs (tous niveaux de pouvoirs confondus) de se rendre compte par eux-mêmes de la réalité pour mener leurs discussions budgétaires en toute connaissance de cause. Les trois fédérations de CPAS espèrent ainsi que ces discussions incluent un véritable volet "lutte contre la pauvreté".
(photo : royal_sports_club)
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