Les aides-familiales appellent à l'aide
Les services d’aide à domicile sont de plus en plus dans l’impossibilité à rencontrer la demande croissante des bénéficiaires.
Les raisons sont connues : vieillissement de la population avec perte d’autonomie de plus en plus importante, fuite des maisons de repos, chères et manquant de place, désir de rester à domicile le plus longtemps possible, durées d’hospitalisation réduites, mise en autonomie accrue des jeunes en difficulté, des personnes handicapées ou ayant des problèmes de santé mentale.
Alors que les demandes augmentent, les contingents d’heures (nombre d’heures maximum subventionnées) sont bloqués depuis 1999 pour raisons budgétaires.
Certaines régions comme le centre Ardenne, le Brabant wallon, Liège, Mouscron et Charleroi ont beaucoup de difficultés à recruter des aides familiales.
Enfin, les assistants sociaux encadrant rencontrent des situations de plus en plus complexes et leurs tâches administratives ne font que croître.
Alors que se prépare une refonte de la législation pour le secteur de l’aide à domicile, la Fédération d’Employeurs de Services d’Aide à Domicile (FESAD) lance un appel au Gouvernement pour prendre en compte la situation de leurs services.
La fédération demande une augmentation des contingents, chiffrée à 90.000 heures pour 2002, une sensibilisation à la profession d’aide-familiale et des normes d’encadrement élargies pour les AS.
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