55% des demandeurs d'asile régularisés travaillent après 2 ans
Après une période d’adaptation, 55% des demandeurs d’asile de Belgique se trouvent économiquement actifs, selon une étude de la KU Leuven et de l’Université libre de Bruxelles (ULB).
Beaucoup d’idées sur les demandeurs d’asile ont la vie dure : ces derniers seraient un poids pour la sécurité sociale et une véritable dépense pour le gouvernement bruxellois. Une étude dirigée par l’université de Louvain et l’ULB démontre le contraire.
Une bonne adaptation au marché du travail belge
Les demandeurs d’asile s’accommoderaient bien au marché du travail belge. Des statistiques de la Banque Carrefour de la Sécurité sociale prouvent que 55% des demandeurs d’asile régularisés en 2005 ont un emploi deux années plus tard. La régularisation aurait permis une meilleure insertion professionnelle des demandeurs d’asile : deux ans avant la régularisation, ils n’étaient que 14%.
Sur la même période, 30% des demandeurs d’asile vivent grâce aux aides du CPAS aujourd’hui contre 80% auparavant.
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