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Amour et handicap sont démystifiés

20/04/18
Amour et handicap sont démystifiés

Pour la troisième édition, le salon enVIE d’amour où amour et handicap sont démystifiés, reprend ses quartiers du 26 au 28 avril prochain à Namur Expo. Lors de sa première édition, le Guide Social avait rencontré Virginie Li Puma, alors responsable presse du salon, qui expliquait l’importance d’une telle initiative.

La Belgique a ratifié, le 2 juillet 2009, la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées. Le droit à la sexualité en fait partie. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas accessoire : tout le monde y a droit. Le Parlement wallon travaille depuis longtemps sur la question de la vie affective et sexuelle. « La personne de référence est M. Christian Nile, qui rencontre et renseigne les équipes sur les besoins » explique Mme Li Puma.

[DOSSIER]

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Quels sont les objectifs du salon Envie d’Amour ?

EnVIE d’amour est un salon destiné à des personnes dont les capacités d’autonomie et d’indépendance sont entravées, à leurs proches, et aux professionnels qui les accompagnent. Personnes en situation de handicap, aînés, usagers du secteur de la santé mentale, professionnels de l’aide à domicile, de la première ligne de soins, de l’accueil et de l’hébergement, parents, enfants… M. Nile explique que la volonté principale du salon est de "dépasser le monde des idées et des bonnes intentions pour faire du concret".

Au delà de ce leitmotiv, il y a deux objectifs :

1) Informer : Le salon veut permettre à l’entourage et aux professionnels de venir y trouver une information par rapport à cet aspect de la vie. « Nous voulons que les personnes puissent venir échanger et informer », précise Virginie Li Puma. Pour ce faire, divers ateliers, des animations et des conférences sont prévues. Un plus : certaines conférences et animations sont assurées par des personnes elles-mêmes en situation de handicap.

2) Sensibiliser les services : sensibiliser les équipes formées à la question de la vie relationnelle, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap.

Le salon s’adresse principalement aux personnes en situation de handicap, aux parents, mais également aux professionnels. « Ce salon a déjà un effet très positif dans le secteur », se réjouit Mme Li Puma.

D’où vient le besoin ?

Il y a un réel besoin qui vient du secteur, tant de la part des professionnels que des personnes elles-mêmes. Les services se développent beaucoup, notamment avec des ateliers de vie relationnelle pour les résidents. « Il y a un réel besoin de la part des personnes en situation de handicap. Elles veulent être en couple, fonder une famille… Bref, toutes ces choses de la réalité qui nous sont accessibles à tous, donc pourquoi pas elles ? » poursuit Mme Li Puma.

Comment gèrent les proches et les familles ?

En ce qui concerne la sexualité, quelle que soit la situation familiale, c’est une question qui est délicate. «  Que l’on ait un enfant ‘normal’ ou en situation de handicap, ce n’est pas évident de trouver les clés pour aborder la question de la sexualité, quand on est parent. C’est pourquoi, des parents avec des enfants handicapés seront sur le salon et donneront des conférences, afin d’aider les parents qui auraient des interrogations » explique Mme Li Puma.

L’entrée est gratuite, mais l’inscription obligatoire



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