L'Aide à la Jeunesse en 3 piliers : réinsertion, sécurité et stabilité

Tout comme lors de notre interview, Fédération Wallonie-Bruxelles : Rachid Madrane hérite de compétences fédérales, Rachid Madrane revient ce mardi dans le journal Le Soir sur ses priorités en matière d’Aide à la Jeunesse.

La priorité principale du ministre : « établir un équilibre entre les trois piliers : la prévention, l’aide et la protection ». Assurer stabilité et sécurité. Comment ? En renforçant par exemple « l’accueil des enfants placés dans les familles ».

Ouverture d’un centre « ouvert » pour les mineurs

Lorsque Le Soir l’interroge sur ses mesures concrètes, M. Madrane évoque quelques exemples tels que le renforcement du soutien envers les associations locales et une administration qui rassure. Dans ce sens, il explique son projet pilote d’une nouvelle formule d’IPPJ, créée en partenariat avec le Délégué général aux droits de l’enfant, Bernard De Vos, «  basée sur des interventions plus courtes mais surtout ouverte sur l’environnement », afin d’aider à la réinsertion dans la société sur le long terme. Lorsque Le Soir rétorque que l’idée a déjà été avancée par le passé mais supprimée pour faute de moyen, le ministre se défend sur « l’ouverture » du projet. Un jeune en centre fermé peut coûter jusqu’à 500 euros par jour. « Moi, je le veux ouvert, avec plus de transversalité ».

Augmenter le nombre de familles d’accueil

Face au manque de familles d’accueil pour les enfants en Belgique, le ministre compte également « mettre sur pied une grande campagne de sensibilisation pour « recruter » des familles », explique-t-il dans Le Soir.

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04/03/14