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Le français désormais obligatoire pour les primo-arrivants

24/07/14
Le français désormais obligatoire pour les primo-arrivants

A peine signée, les nouveautés de la déclaration de politique régionale conclue vendredi entre le PS et le CDH sont enfin dévoilées. Dans le cadre de l’intégration des primo-arrivants, de nouvelles mesures relatives à l’apprentissage du français sont mises en place.

MISE A JOUR. Une des nouveautés de l’accord régional signé entre le PS et le CDH est l’apprentissage du français obligatoire pour les primo-arrivants. De plus, afin d’obtenir leur permis B, ces derniers devront fournir la preuve qu’ils apprennent le français.

Une obligation de moyen

Cette nouvelle mesure a pour but de faciliter l’intégration des primo-arrivants. Le gouvernement wallon s’engage à ce que l’apprentissage du français soit obligatoire. A cette obligation s’ajoute celle des candidats au permis B pour lesquels l’apprentissage de la langue française sera également obligatoire pour passer mais aussi renouveler le permis. Cette décision est à nuancer d’après les concernés, « ce n’est pas une obligation de résultat mais de moyens ». L’obligation porte en effet sur l’apprentissage et non sur la connaissance du français.

Le budget à prendre en considération

Pour mettre en place ces deux nouvelles mesures, le budget devra être suffisant, le budget de la Région étant déjà bien limité avec la nouvelle Réforme. Cette décision sera donc mise en œuvre en fonction des moyens budgétaires des communes wallonnes. Les objectifs de ces mesures sont de favoriser l’intégration des primo-arrivants grâce à l’apprentissage du français, les encourager à apprendre la langue du pays ainsi que de lutter contre l’analphabétisme des immigrés.

Pas tous d’accord

Le président du Centre Régional d’Intégration de Charleroi, Thierry Tournay a qualifié l’initiative de « bonne » au journal Le Vif ce jeudi mais uniquement "si les moyens suivent". Selon lui, la demande en formation est plus importante que l’offre disponible, accueillir de nouvelles personnes dans ces formations sera donc difficile. L’association Lire et Ecrire Wallonie s’est quant à elle opposée à cette mesure car elle estime que l’apprentissage du français doit être volontaire. La directrice Anne-Hélène Lulling a expliqué leur prise de position au journal Le Vif : "Vu le manque de place, nous craignons, avec cette obligation, de devoir donner la priorité aux primo-arrivants, tels que définis par le gouvernement wallon. Nous devrons alors refuser un autre public, demandeur d’apprendre le français".



Commentaires - 1 message
  • pire encore est de faire la preuve de son intégration sociale, il faut 468 jours de travail sur cinq ans ou avoir suivi un cours spécifique que personne ne donne pcq pas d'organisme désigné

    bakoun865 vendredi 12 décembre 2014 14:50

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