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Alzheimer : quand faut-il s'inquiéter ?

21/09/07
Alzheimer : quand faut-il s'inquiéter ?

La mémoire est un processus complexe. Certains arrivent à bien l’utiliser, tandis que d’autres ont des "trous". Le Dr Adrian Ivanoiu, neurologue à la "clinique de la mémoire" des Cliniques universitaires de St-Luc, nous explique quand il faut commencer à s’inquiéter.

La mémoire permet d’enregistrer des événements et de les emmagasiner pour l’avenir. Ce processus nécessite donc l’enregistrement, le stockage, et la récupération. La plupart du temps, la mémoire fonctionne de manière automatique, sans faire d’effort. Mais on peut aussi se concentrer pour essayer de retenir un aspect ou l’autre.

La mémoire ne retient que certains aspects, liés entre eux par des indices. Lorsqu’on cherche qui était à telle réunion il y a 3 mois, souvent, on a besoin de s’aider : où a eu lieu la réunion ? De quoi a-t-on parlé ?... Et petit à petit, la scène se reconstruit.

Il nous arrive parfois de retrouver un événement, une personne, sans pouvoir mettre un nom dessus. C’est le phénomène du "mot sur le bout de la langue" : impossible de traduire le souvenir. On a récupéré le contenu, mais on n’arrive pas à le mettre en parole.

On peut oublier. Mais tout dépend de la quantité. Ne plus savoir où on a posé ses clés arrive à tout le monde. Une proportion très importante de personnes de plus de 50 ans qui se plaignent du fonctionnement de leur mémoire.

On commence à parler de troubles de la mémoire selon la spécificité du déficit mnésique. Contrairement au vieillissement normal, les patients Alzheimer débutants présentent des troubles mnésiques caractéristiques : atteinte prédominante de l’encodage des faits récents et inefficacité relative des indices qui doivent normalement aider à récupérer le matériel supposé mémorisé. Dans l’évaluation, il est nécessaire d’interroger un parent proche car le patient n’est bien souvent pas en mesure d’évaluer objectivement la portée de ses troubles. Dans ce type de trouble de la mémoire, on "oublie qu’on oublie".

(source : La lettre des Cliniques universitaires Saint-Luc)

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