8 mars : cinq choses à savoir sur les femmes dans le secteur associatif
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, MonASBL.be a identifié une série de données, conseils et infos utiles autour des questions de genres dans l’associatif. [Un article de MonASBL.be]
Le 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. Et comme tout le reste de la société, le secteur associatif n’est pas épargné par les biais sexistes et les inégalités de genres... Chiffres, conseils et initiatives : voici cinq choses à savoir sur les femmes dans le secteur associatif.
– Lire aussi : Intégrer le genre à la gestion de l’ASBL : pourquoi c’est important ?
1. Les femmes plus nombreuses dans l’associatif, sauf aux postes à responsabilité
Dans le secteur associatif, les données ventilées en fonction du genre sont une denrée rare mais pas totalement inexistantes. Voici quelques chiffres permettant de dresser un tableau du monde non-marchand.
Les femmes plus nombreuses dans le non marchand
En 2019, les secteurs APEF – regroupant les services d’aide à domicile, les services d’éducation et d’hébergement, les ETA, le socio-culturel et sportif, l’aide sociale et soins de santé et les milieux d’accueil d’enfants – employaient 67,5% de femmes et 32,5% d’hommes.
Une tendance confirmée dans les secteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide à la jeunesse, culture, maisons de justice et sport), selon le cadastre de la Direction de l’Emploi non marchand : 61,8% des équivalents temps plein (ETP) étaient des femmes, contre 38,2% des hommes. Seul le secteur sportif occupe une majorité d’hommes (57,6%).
Les femmes en temps partiel
Toujours en 2019, si 70,6% de hommes travaillaient en temps plein, elles n’étaient que 39,9% des femmes. Les autres travailleuses étant à temps partiel, selon l’étude de l’APEF.
Les femmes moins représentées dans les postes à responsabilité
Dans le secteur de la culture, les femmes ne représentent que « 30% des acteurs de la prise de décision, en tant que membres des conseils d’administration », soulignait Alexandra Adriaenssens, ancienne directrice de la Direction de l’Égalité des Chances du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans un texte publié en 2019 sur le site de Culture & Démocratie.
Toujours selon ses chiffres, « sur 1.246 postes à « responsabilités », seuls 444 sont occupés par des femmes (36%) ».
Une étude de 2011, menée par Sybille Mertens, du Centre d’économie sociale de l’ULg, et Michel Marée, montrait qu’en moyenne, près des deux tiers (64,0%) des membres des organes d’administration des ASBL étaient des hommes.
2. Les femmes et le bénévolat : une répartition des rôles stéréotypée
En Belgique, près de 8% de la population exerçait une activité bénévole en 2019, selon un rapport de la Fondation Roi Baudouin. Et s’il y a autant de femmes que d’hommes qui s’engagent (48% de femmes et 52% d’hommes), les fossés se creusent quand on observe les types d’activités que les un.es et les autres accomplissent.
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