Egalité des genres : un nouveau service pour le social et la santé à Bruxelles

27/02/24

À Bruxelles, l’ASBL Femmes & Santé a été désignée comme nouveau « Service Support en Genre ». Sa mission ? Accompagner les associations des secteurs social et de la santé sur les questions de genre.

Ce 22 février, le Gouvernement francophone bruxellois (CoCoF), à l’initiative de Barbara Trachte, Ministre-Présidente en charge de la Promotion de la Santé, a désigné l’ASBL Femmes & Santé comme nouveau « Service Support en Genre » en Promotion de la Santé, avec un budget de 120.000 euros du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2027.

Concrètement, cet opérateur bruxellois est désormais officiellement chargé d’accompagner et de soutenir tout le secteur du social et de la santé à Bruxelles sur les questions de genre. La promotion de l’égalité des genres est ainsi intégrée de façon transversale.

Sa mission ? Soutenir ces associations et les conseiller concrètement pour améliorer leurs actions et, in fine, réduire les inégalités de genre et améliorer la qualité de vie de toutes et tous. L’opérateur désigné sera chargé d’accompagner les acteurs et actrices de terrain dans ces défis. Ce nouveau dispositif permet d’améliorer la qualité des interventions des services avec des lunettes de genre et d’améliorer la santé de toutes et tous.

Une nouvelle stratégie de Promotion de la Santé à Bruxelles

En mars 2023, le gouvernement bruxellois adoptait officiellement sa nouvelle stratégie de Promotion de la Santé. Pour rappel, la Promotion de la Santé vise à renforcer les compétences de la population en vue d’améliorer sa propre santé et son bien-être, réduire les risques et promouvoir des habitudes vertueuses.

La santé est bien plus que l’absence de la maladie. C’est une question de bien-être. Des fragilités spécifiques existent d’ailleurs au sein de la population. Parmi celles-ci, le genre en est un. Être une femme ou un homme influence encore bien trop souvent notre état de santé et de bien-être.

Les acteurs et actrices du social et de la santé, sur le terrain, manquent parfois de ressources pour travailler sur cette question transversale et des biais de genre sont constatés. Pourquoi la majorité des sans-abri sont des hommes ? Pourquoi les services de santé mentale sont plus fréquentés par des femmes ? Pourquoi la question des assuétudes de rue concerne plus les hommes ? Comment augmenter la participation des femmes aux activités proposés certains projets ? Autant de défis auxquels le secteur est confronté sur le terrain.