Flandre : travailleurs sociaux, police et justice s'allient pour lutter contre les violences faites aux enfants

A l’occasion de la journée internationale des enfants victimes d’agression ce vendredi 4 juin, l’agence flamande Opgroien a lancé sa nouvelle plate-forme Kindermishandeling, chargée de prévenir et de lutter contre la maltraitance infantile en Flandre. Travailleurs sociaux, police et justice vont travailler main dans la main.
Le ministre fédéral de la Justice et le ministre flamand de la Santé publique ont approuvé le lancement de la nouvelle plateforme, anciennement connue sous le nom Vlaams Forum Kindermishandeling. “Nous ne pouvons combattre et prévenir efficacement la violence que si les travailleurs sociaux, la police et le système judiciaire travaillent ensemble”, a déclaré Vincent van Quickenborne, ministre fédéral de la Justice. “En ce sens, cette nouvelle plateforme est un lieu de rencontre important, où les partenaires définissent ensemble une politique de lutte contre la violence envers les enfants”.
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Comment fonctionne cette plateforme ?
Avant tout, la plateforme Kindermishandeling s’appuie sur la recherche scientifique pour apporter des solutions au problème des violences subies par les enfants. Elle peut également compter sur une série de partenaires : des jeunes, des familles, des professionnels du secteur de l’aide, la police et la justice. Enfin, elle se doit de prendre en charge des campagnes de sensibilisation et d’information sur la maltraitance des enfants.
Concrètement, la plateforme s’engage à remplir trois missions. La première est d’émettre des recommandations stratégiques à l’ensemble des acteurs concernés par la problématique de la maltraitance. Ensuite, une équipe centrale au sein de la plateforme - composée de l’agence Opgroeien, du SPF Justice, du Vlaams Expertisecentrum Kindermishandeling, d’un représentant de la Commission permanente de la police locale et de la coordinatrice néerlandophone des criminologues de parquet – oriente et détermine le contenu des réunions. Finalement, des groupes de travail au sein de la plateforme vont traiter des sujets de fond et livrer des comptes-rendus.
Il est prévu que les membres de la plateforme se réunissent deux à trois fois par an. Certains sujets sont déjà prêts à être posés sur la table : la mise en place d’un code de signalement pour la maltraitance est à l’étude, tout comme l’évaluation et la mise à jour du plan échelonné relatif à la maltraitance infantile.
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