Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif

Hypnose médicale : ajouter cette compétence à votre pratique professionnelle

22/03/21
Hypnose médicale : ajouter cette compétence à votre pratique professionnelle

L’hypnose pour traiter certains troubles physiques ou mentaux est de plus en plus utilisée en milieu hospitalier. Cette approche thérapeutique s’avère en effet très efficace, notamment dans la gestion de la douleur.

Les hôpitaux sont nombreux à utiliser l’hypnose dans un accompagnement psychothérapique des patients. Sans effets secondaires, cette méthode permet de traiter efficacement certaines douleurs physiques ou psychologiques. Alors, pourquoi ne pas ajouter l’hypnose à votre pratique professionnelle  ?

 Lire aussi : L’hypnose thérapeutique : un outil sérieux ?

Qu’est-ce que l’hypnose médicale  ?

L’hypnothérapie est une pratique thérapeutique qui permet d’accéder à l’inconscient des patients, de contourner ses blocages et d’agir ainsi efficacement sur sa souffrance. Souvent mal connue, elle possède pourtant des vertus thérapeutiques réelles.

«  L’hypnose se substitue notamment à l’anesthésie lors des chirurgies de surface telles que les opérations de la thyroïde... On demande au patient hypnotisé de se concentrer sur un souvenir heureux pour qu’il atteigne progressivement un état de conscience modifié  », explique Fabienne Roelants, anesthésiste aux Cliniques Saint-Luc sur Le Soir.

 Lire aussi : Le secteur hospitalier adopte l’hypnose médicale

Ses avantages

L’hypnose médicale présente plusieurs avantages. Tout d’abord, elle agit comme un antalgique naturel et peut donc se substituer à l’anesthésie générale dans le bloc opératoire, évitant d’éventuels effets secondaires. Elle est efficace dans la prise en charge d’autres souffrances physiques ou morales, comme dans la gestion des troubles anxieux. Par ailleurs, l’hypnose a fait ses preuves dans le traitement de certaines douleurs aiguës et chroniques, apprend-on sur le Soir.

‘’Je me souviens, par exemple, d’un patient qui souffrait de douleurs que même la morphine ne suffisait pas à calmer, l’hypnose l’a considérablement aidé à les gérer  », confie Evelyne Josse, psychologue formée à l’hypnose (ULB) et chargée de cours à l’Université de Lorraine (Metz)’’. Si l’hypnothérapie permet d’améliorer le quotidien de certains malades, elle ne constitue pas une pratique miraculeuse.

 Lire aussi : Le choix de la réorientation professionnelle

Qui peut pratiquer l’hypnothérapie  ?

Tout le monde ne peut pas s’improviser hypnothérapeute. Le SPF Santé précise que seuls les professionnels de la santé (mentale) ayant dû au préalable suivre une formation (para)médicale (sage-femme, infirmier...) peuvent exercer l’hypnose médicale. Et uniquement s’ils sont autorisés à exercer la psychothérapie, lit-on sur le site de la SIEP.

À Bruxelles, deux établissements proposent une formation pour devenir hypnothérapeute :

 L’Institut de Nouvelle Hypnose de Saint-Gilles

 Hypnovision de Woluwe-Saint-Pierre

Les compétences nécessaires

 Créer un climat de confiance

 Avoir des capacités relationnelles

 Posséder des capacités de communication

 Respecter le patient, son intimité et ses limites

 Gérer ses émotions

 Accompagner la personne en difficulté

 Ne pas juger

 Avoir connaissance des techniques hypnotiques et des dispositifs d’accompagnement

 Respecter la confidentialité

 Fixer des limites et les respecter

Les qualités nécessaires

 Sens du contact

 Ouverture

 Écoute

 Attitude posée

 Qualité de la voix

 Solidité psychique et émotionnelle

 Calme

 Réceptivité

 Humilité

Sources  :

SIEP

Liens utiles  :

Institut de Nouvelle Hypnose

Hypnovision



Ajouter un commentaire à l'article





« Retour