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Le mirage du regroupement familial

18/06/07
Le mirage du regroupement familial

La migration par le mariage n’assure pas l’intégration socio-économique, indique une étude du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme.

La recherche, effectuée par les universités de Louvain et d’Anvers, distingue trois grands groupes de "migrants matrimoniaux" : ceux du Maroc et de la Turquie, ceux de l’ancien bloc de l’Est, et enfin ceux provenant d’Asie du sud-est.

Selon l’étude, le regroupement familial concerne presque exclusivement des femmes pour l’Asie du sud-est et l’Europe de l’est. Très jeunes, elles épousent très souvent un homme belge. Les Turques et les Marocains, qui forment le groupe le plus important, se marient davantage avec une personne de la même origine ethnique.

Ceux qui arrivent en Belgique via le regroupement familial ont une plus faible intégration sur le marché de l’emploi. Surtout chez les migrants provenant du bassin méditerranéen, où une personne sur deux est au chômage. Ceux provenant d’Asie ou d’Europe de l’est ont plus souvent un niveau de qualification plus élevé, ce qui facilite leur intégration socio-économique.



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