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Les CPAS disent non à la régionalisation

13/08/08
Les CPAS disent non à la régionalisation

Dans le cadre des débats institutionnels, certains évoquent la possibilité de régionaliser des actions développées par les CPAS. Ces derniers se positionnent contre.

Dans un communiqué début juillet, les associations wallonnes, bruxelloises et flamandes des communes et CPAS plaident pour le maintien au fédéral de l’aide sociale, du droit à l’intégration sociale et des dispositifs d’activation. Pour les CPAS, la régionalisation remettrait en cause la cohérence du système en scindant accompagnement social individuel et activation.

Depuis la loi de 2002 sur le droit à l’intégration sociale, l’activation du public des CPAS a fortement augmenté. De 9.300 personnes activées en 1999, on passe à 21.900 personnes en 2006, soit plus du double.

Plusieurs outils permettent la mise à l’emploi. Depuis les années 70, les CPAS utilisent par exemple les possibilités d’emploi en application de l’article 60§7 de la loi organique (mise à l’emploi pour recouvrer les droits au chômage). Un an après l’activation, 40% des personnes étaient au travail.

D’autres mesures spécifiques aux CPAS conduisent à des résultats encourageants : 87% pour SINE CPAS, 65% pour ACTIVA CPAS, 63% pour l’article 61... La moyenne des taux d’activation des CPAS est de 12,8%, contre 4,7% à l’Onem.

Les CPAS procurent un accompagnement social individuel, sans lequel, selon les CPAS, l’activation de leur public serait voué à l’échec. Pour les fédérations, sans compétence en matière d’aide sociale au sens large et d’accompagnement social, les organismes régionaux devraient augmenter leurs moyens humains de manière importante pour assumer leur mission aussi efficacement que les CPAS.

(photo : MaxMilli0n)



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