Les prépensionnés risquent la pauvreté

Le mode de vie des seniors et les allocations ont tellement évolué que ceux qui arrêtent de travailler à 55 ans ont un risque élevé de pauvreté, indique une étude de l’Institut supérieur du travail de la KUL.

Que ce soit à 65 ans ou avant, arrêter de travailler réduit fortement les revenus. Par famille, les revenus annuels retombent d’environ 40.000 euros à 25.000 euros par an. Or, ceux qui prennent leur pension aujourd’hui veulent maintenir leur style de vie, veulent voyager.

Par rapport à ceux qui continuent à travailler jusqu’à 65 ans, ceux qui prennent leur prépension à 55 ans ont une épargne plus réduite (ils ont épargné 10 ans de moins), et commencent 10 ans plus tôt à puiser dedans. Sans compter les frais de santé qui augmentent, et la chère maison de repos. C’est encore plus difficile pour ceux qui ne sont pas propriétaires de leur maison.

Le professeur Pacolet, qui a conduit l’étude, estime qu’il faut encourager le plus possible le maintien au travail, et trouver des solutions pour ceux qui sont exclus du marché de l’emploi à 55 ans.
(source : De Standaard)