Pas de néerlandais, pas de logement

Les trois grandes sociétés de logement social anversoises ont conclu un accord selon lequel les candidats locataires sont obligés d’apprendre le néerlandais, dévoile le journal ’De Standaad’ jeudi passé. Une de ces trois société, "De Goede Woning" ("le Bon logis"), applique déjà ce système.

Les personnes ne connaissant pas assez le néerlandais sont bien inscrits sur une liste d’attente, mais un code spécial est apposé en regard de leur nom, ce qui les écarte de tout accès à un appartement social. Les candidats au logement ne passent pas d’examen linguistique, c’est l’assistant(e) social(e) qui prend note de la connaissance suffisante ou non de la langue.

Le président de "De Goede Woning", Fons Kockx, admet que le système se trouve à la limite de la légalité, mais permettrait de résoudre une bonne part des problèmes de vie en commun dans les grands ensembles.