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Perte des allocations d'insertion pour 17.000 personnes au 1er janvier

30/12/14
Perte des allocations d'insertion pour 17.000 personnes au 1er janvier

Les allocations d’insertion sont accordées depuis 2012 aux personnes n’ayant pas eu d’emploi suffisamment longtemps afin de pouvoir toucher les allocations de chômage. Dès le 1er janvier 2015, les premières personnes atteignant la limite des trois ans seront exclues de cette mesure.

Le but de cette mesure du gouvernement Di Rupo était de favoriser la réinsertion des personnes n’ayant pas travaillé après une longue période. Dépourvues de revenus, les personnes devraient être ainsi poussées à trouver un travail ou se diriger vers le CPAS.

Une modification de la réforme par le gouvernement Michel

Décision prise par le gouvernement Di Rupo, la réforme a été ajustée sur deux points par le gouvernement Michel. A partir du 1er septembre 2015, afin de toucher les allocations d’insertion avant 21 ans, il faudra être titulaire d’un diplôme du secondaire. De plus, le droit aux allocations sera limité à 25 ans dès le 1er janvier contre 30 aujourd’hui.

Une diminution des revenus

Concernant les allocations d’insertion, leur montant est aujourd’hui évalué entre 1.105 euros par mois pour les cohabitants avec une famille à charge et 250 euros ou les cohabitants de moins de 18 ans. Les personnes exclues des allocations d’insertion auront droit au revenu minimum du CPAS selon l’ONEM. Cependant, les critères pour accéder aux conditions du revenu minimum au CPAS sont plus complexes que ceux des allocations d’insertion. L’accès au CPAS sera ainsi refusé aux personnes vivant avec un conjoint ou des parents disposant d’un revenu. La perte de revenus pourrait aller jusqu’à 400 euros tous les mois.

1700 personnes exclues dès le 1er janvier

Dès le 1er janvier, 16.900 personnes ne toucheront plus ces allocations selon l’Office Fédéral de l’Emploi. 3.000 personnes supplémentaires seraient attendues durant l’année 2015. Les chiffres seront plus précis à partir du mois de janvier 2015.

Une démarche juste pour l’ancienne ministre de l’Emploi

Monica De Coninck, l’ancienne ministre de l’Emploi, explique que « ce qu’il faut, c’est aider les gens, faire en sorte qu’ils gagnent le marché du travail, c’est le devoir des Régions en première ligne, du Forem, d’Actiris, du VDAB, les organismes responsables. On ne pouvait pas se satisfaire d’octroyer indéfiniment une allocation de 500 euros sans viser l’objectif de l’intégration au marché du travail, à la société. C’est donc positif, oui, absolument. », rapporte Le Soir.



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