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Quelle rentrée pour les services de promotion de la santé à l’école ?

02/06/20
Quelle rentrée pour les services de promotion de la santé à l'école ?

Alors que la première vague de la crise sanitaire semble derrière nous, la vie reprend peu à peu son cours à l’heure du déconfinement. Et les enfants reprennent le chemin de l’école. Pour garantir ce retour en toute sécurité, la ministre de l’Enfance, Bénédicte Linard ainsi que l’ONE et les Service de Promotion de la Santé à l’Ecole misent sur la capacité d’adaptation de leurs services et de leurs recommandations.

La reprise de l’école pose beaucoup de questions d’un point de vue sanitaire. Un service à la lourde tâche d’organiser la santé à l’école : le SPSE (Service de Promotion de la Santé à l’Ecole). Il offre un suivi à tous les enfants, mais depuis la fermeture des écoles, il ne fonctionne plus normalement. Or, dans certains cas, ce service est le seul garant de soins pour les enfants issus de familles défavorisées. Il a donc fallu s’adapter au confinement et au retour à l’école pour continuer de réaliser ses missions efficacement. De la même manière, il faut prendre en compte les conséquences de la distanciation sociale sur la santé mentale des enfants.

La ministre de l’Enfance Bénédicte Linard, a dévoilé les mesures prises par le gouvernement pendant le confinement, et pour le retour à l’école des enfants. Rappelons d’abord que les missions des SPSE s’articulent autour de cinq axes. Les voici : le suivi médical des élèves, la prophylaxie des maladies transmissibles, c’est-à-dire la prévention spécifique, le recueil des données sanitaires, la mise sur pied de programmes de promotion de la santé et l’organisation de points-santé dans l’enseignement supérieur hors universités.

Collaborant avec la ministre de l’Education, Caroline Désir, le cabinet de Bénédicte Linard a créé une coordination avec les services de l’ONE et le bureau de la Commission PSE. Leur but : transposer les instructions données auprès des différents établissements scolaires. La représentante politique l’assure : « Si la majorité des élèves sont restés à domicile pendant la période de confinement, ni les établissements scolaires ni les SPSE n’ont interrompu complètement leurs activités. Ces derniers ont donc toujours été disponibles pour les établissements scolaires et les parents ».

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S’adapter pour préparer la rentrée 2020

Vient alors la question du fonctionnement après le déconfinement. Bénédicte Linard rassure, les recommandations prises « ont été adaptées et ajustées pour assurer les mesures d’hygiène, de distanciation et les mesures de gestion des cas Covid-19. Avec la réouverture des écoles, l’activité vaccinale assurée par la médecine scolaire reprend également, selon les modalités définies par l’ONE et dans le respect des précautions sanitaires. Outre la mission vaccinale, la priorité a également été donnée au suivi des situations de vulnérabilité constatées avant, pendant et après le confinement, en collaboration avec les autres services d’aide aux enfants et le secteur PMS ».

Le mot clé reste ici l’adaptation. Et ce, même pour la préparation de la rentrée 2020. C’est pourquoi, « Parallèlement à la reprise du travail dans les écoles, nous préparons au mieux et dès aujourd’hui la rentrée de septembre 2020. Même si de nombreuses inconnues subsistent, nous travaillons de concert avec le cabinet de la ministre Désir, l’ONE et les SPSE pour apporter notre contribution et offrir le meilleur accueil possible dès le retour des enfants » annonce la ministre de l’Enfance.

La difficulté pour le gouvernement et de faire en sorte que rien ne soit oublié dans le retour des enfants à l’école. Si les mesures sanitaires doivent être prises, il faut également conserver un équilibre pour ne pas affecter négativement les élèves. En clair, être vigilant sans tomber dans l’hygiénisme pour que les enfants poursuivent leur scolarité et assouvissent leurs besoins de contacts sociaux, nécessaires à leur évolution.

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