Un Bruxellois sur 4 est pauvre

La quatrième édition du Baromètre social permet de dessiner les grandes lignes de l’état la pauvreté en Région bruxelloise.
Malgré une certaine amélioration pour le chômage des jeunes, la pauvreté persiste à un niveau préoccupant à Bruxelles.
Plus d’un Bruxellois sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Ce taux élevé s’explique par la part importante de la population dépendant d’une allocation. En effet, les montants de ces allocations, à l’exception de la GRAPA et de la pension minimum des salariés (carrière complète), sont généralement inférieurs au seuil de risque de pauvreté (860 € pour un isolé).
20% de la population active vit d’un revenu de remplacement ou d’un revenu minimum. 28% des nouveaux-nés naissent dans des familles sans revenu du travail. Ces indicateurs restent stables au cours des dernières années.
Le nombre de bénéficiaires du RIS ou équivalent auprès d’un CPAS a continué à augmenter. En décembre 2007, 28.730 Bruxellois recevaient un RIS ou équivalent. Le taux de chômage diminue légèrement mais reste très élevé. Si le chômage de courte durée et de longue durée diminuent, le chômage de très longue durée (plus de 5 ans) continue à augmenter.
Le faible niveau d’instruction reste un obstacle important. Chez les jeunes, un Bruxellois sur cinq a quitté l’école avec au maximum un diplôme du secondaire inférieur. Les ressortissants d’un pays non-européen sont également plus souvent exclus du marché du travail que les Européens.
La problématique du logement reste critique aussi. 26.000 ménages sont sur une liste d’attente pour un logement social.
(photo : Indigo6811)
Rapport bruxellois sur l’état de la pauvreté 2008, sur le site de l’Observatoire de la santé et du social Bruxelles-Capitale
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