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Une bouée de sauvetage pour les services de pédopsychiatrie

19/04/21
Une bouée de sauvetage pour les services de pédopsychiatrie

Le ministre de la santé Frank Vandenbroucke a annoncé jeudi dernier la mise à disposition d’une somme de plus de 20 millions d’euros pour le secteur de la psychiatrie infanto-juvénile (consultations des enfants et des adolescents dans les services psychiatriques).

Une augmentation préoccupante du besoin de prise en charge des plus jeunes

Les services de pédopsychiatrie sont de plus en plus sollicités et reçoivent de plus en plus d’adolescents et d’enfants, surtout à la suite de la deuxième vague de novembre 2020. Ainsi, les troubles des conduites alimentaires et les tentatives de suicide ont par exemple augmenté. La fermeture des services de soutien a accéléré le phénomène. Le nombre de jeunes souffrant d’une situation déjà compliquée sur le plan psycho-social s’est retrouvé à la hausse (facteur psychologique + environnement précaire). Le manque de socialisation, si important pour les jeunes, a aussi des conséquences à ne pas négliger sur le plan de leur développement.

 Lire aussi : Le service de pédopsychiatrie démuni face à la détresse des adolescents

Ce financement doit permettre d’engager plus de travailleurs (infirmiers, pédopsychiatres) pour pallier les besoins importants. En effet, les services de psychiatrie infanto-juvénile se trouvent actuellement dans une situation critique : “De 90 situations qui arrivent, en un an, aux urgences, on en a compté 237 depuis le début de l’année, en quatre mois et demi”, alerte le professeur Véronique Delvenne, cheffe du service de pédopsychiatrie à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, lors d’un entretien avec le média BX1.

Un roulement entrées / sorties à gérer

Il doit permettre de concrétiser deux mesures : une mesure de conseil et de liaison mutuelle (renforcer par du personnel infirmier, pédopsychiatrique, psychologique, etc, les soins qui sont donnés dans des unités qui ne sont pas des unités pédopsychiatriques) et une mesure visant à renforcer l’encadrement des lits pédopsychiatriques actuels, ce qui permettrait d’accélérer la sortie des patients de l’hôpital pour que le roulement soit plus efficace et gérable.

A l’heure où les besoins du secteur sont urgents, cette enveloppe est la bienvenue, les services de pédopsychiatrie étant tout simplement saturés.



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