Crise : les mesures gouvernementales

Les gouvernements fédéral et communautaire ont annoncé ce mardi les mesures qu’ils comptaient prendre pour augmenter les recettes et limiter les dépenses.
Le chômage devrait augmenter de manière importante d’ici 2011. Le gouvernement fédéral a indiqué vouloir prolonger les mesures de crise jusqu’en juin prochain : chômage économique, réduction du temps de travail, crédit-temps de crise. Les employeurs embauchant les plus jeunes et les moins formés pourront bénéficier d’une exonération de cotisation ou d’une activation des allocations de chômage.
La dotation des organismes d’intérêt public (AWIPH, Forem, Fonds du logement des familles nombreuses ...) sera gelée à leur niveau de 2009, et les dépenses facultatives seront limitées ou supprimées. De plus, les réserves de certains OIP seront mobilisées.
L’enseignement sera moins touché que prévu. 700 enseignants supplémentaires ont déjà été engagés pour la lutte contre l’échec scolaire. Les subventions de fonctionnement sont maintenues, mais lissées sur plusieurs années. L’épargne se fera sur la gratuité à la SNCB et le financement des jours blancs (2 millions).
Les soins de santé garderont leur norme de croissance de 4,5%. La marge disponible sera affectée pour moitié au Fonds d’avenir des soins de santé et pour une autre moitié aux autres secteurs de la sécurité sociale.
Chez les infirmières, les heures prestées après 19h30 seront comptabilisées comme horaire de nuit. Celles qui ont suivi une formation bénéficieront d’une prime de 2.250 euros nets en oncologie et en soins intensifs, et 500 euros en gériatrie.
Le plan Cigogne sera maintenu, avec la création prévue de 2.000 nouvelles places d’accueil pour la petite enfance.
Dans le secteur "jeunesse", le budget doit permettre notamment l’application des décrets sur les organisations de jeunesse, la formation d’animateurs bénévoles ou les écoles de devoirs. L’agrément des services d’accrochage scolaire sera aussi mis en oeuvre. Le "chèque sport", par contre, va disparaitre.
Le Fonds des communes gardera son mécanisme "inflation +1%". Le Fonds spécial de l’aide sociale (finançant les CPAS) sera doté de 5 millions d’euros supplémentaires par an. Et une compensation est prévue pour contrer l’effet négatif de la fiscalité du plan Marshall pour les communes.
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