Etude sur la violence des jeunes à Bruxelles

Une récente étude de la Fucam analyse la violence autodéclarée de 1196 élèves forestois (12-20 ans) et de 46 mineurs judiciarisés (IPPJ, centres d’accueil).

70% des jeunes déclarent avoir commis au moins un délit. Certains faits, comme la fraude dans les transports en commun (66% l’ont fait au moins une fois) ou manquer l’école (33%), sont plus fréquents que d’autres.

D’autre part, 5% des jeunes commettent la majorité des faits : 72% des dégradations simples, 100% des dégradations graves, 67% des vols simples, 100% des vols graves, 75% des agressions hors famille... Ce noyau suractif exerce une réelle tyrannie en installant un climat de peur et de violence, et possède une grande visibilité sociale.

L’étude a également cherché si un lien entre l’origine ethnique et la délinquance existait. Si la ’délinquance générale’ est légèrement inférieure chez les enfants de parents d’origine maghrébine, les résultats notent une sur-représentation dans les actes de dégradations graves ou de caillassage, de vols graves et d’agression, et une sous-représentation dans les vols simples, et la consommation et le trafic de drogues ou d’alcool, par rapport aux enfants de parents d’origine belge.
Ils montrent également que l’influence des inégalités sociales sur la délinquance n’est pas déterminante.