IMS : plus de missions, moins de moyens

Selon un communiqué, la FIMS, la fédération des Institutions Médico-Sociales réunissant la grande majorité des services libres associatifs chargés d’assurer la promotion de la santé dans les écoles du réseau libre, alerte les pouvoirs publics sur l’impossibilité des Inspections Médicales Scolaires (IMS) en Communauté française à continuer leurs missions selon les règles établies.

En effet, suite à la réforme qui prendra cours en septembre de cette année, les missions des IMS, qu’on appelera désormais Services de Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE), sont nettement élargies. Ce dont les professionnels du secteur se réjouissent...

Mais l’enveloppe budgétaire a déjà été amputée en ’98 par l’arrêt de l’expérience d’éducation à la santé. Cette enveloppe est de nouveau réduite d’une part significative puisque les actions de discrimination positive ne donneront pas lieu à suppléments.

Avec le nouveau décret, les futurs services PSE retrouvent les missions d’avant 1998 (avec l’éducation à la santé), mais avec un budget par deux fois restreint. De plus, ni l’indexation du forfait par élève, ni la prise en compte de l’évolution réelle des charges salariales, notamment l’ancienneté du personnel, ne seraient prévues.

Plus et mieux avec moins de moyens. La Fims réclame donc l’indexation des forfaits par élèves, et une meilleure prise en compte des charges salariales du personnel médical.