L'assurance dépendance aussi pour les francophones

Ce lundi se tiend une réunion sur le sujet d’une assurance dépendance pour les francophones. Réunis au château de Namur, les gouvernements de la Région wallonne, de la Communauté française et de la CoCoF (francophones de Bruxelles) évalueront les synergies qui peuvent être mises en place .

Le phénomène croissant du vieillissement de la population entraine des coûts croissants suite à la perte d’autonomie des personnes âgées. Et toute une série de coûts ne sont pas pris en compte par le Fédéral.

D’où l’idée d’une assurance dépendance complémentaire, que la Flandre a déjà mise sur pied. Celle-ci, rendue obligatoire par la perception d’une cotisation annuelle de 10 euros, allège les coûts supportés par les personnes devant être assistées pour assumer des tâches élémentaires telles que se laver, s’habiller, manger, se déplacer, etc. Elle couvre les soins non-médicaux tels que les aides familiales, les aides-seniors, du matériel pour handicapés. Elle dédommage aussi l’aide de proximité assurée par des parents ou des voisins. En octobre, une partie des frais de séjour en institution psychiatrique ou en maison de repos pourront également être pris en charge.

Pour les francophones, reste le problème budgétaire : financièrement moins aisés, pourront-ils offrir autant que le Nord du pays ?