La durabilité de la pension légale en jeu

L’administrateur général de l’Office national des pensions (ONP) prévient le prochain gouvernement : il faut un plan stratégique pour les 20 prochaines années.

La situation des pensions n’est pas rose, indique Gabriel Perl. Le vieillissement de la population augmente les coût. Mais les gens auraient aussi tendance à moins vouloir cotiser au système.

Les gens ne sont pas contents du montant de leur pension légale, affirme Perl dans le journal De Morgen de ce vendredi 19 octobre. Pour les hauts revenus, il existe un gouffre entre le dernier salaire et le montant de la pension. Un célibataire avec une carrière complète peut avoir une pension qui ne représente qu’un tiers de son dernier salaire. La tension entre les montants minimaux et maximaux est devenue très petite, indique l’administrateur.

Gabriel Perl veut lancer le débat sur le financement des trois piliers de retraite : la pension légale, la pension complémentaire via l’employeur et l’épargne pension par l’employé lui-même. Il faut, selon Perl, supprimer l’avantage fiscal pour l’épargne pension.

L’administrateur veut également rallonger l’âge légal de la retraite, et chercher un nouveau financement des pensions légales (actuellement financées par les cotisations sociales).

Les employeurs se sont félicités de cet appel, mais veulent aller plus loin. La FEB veut un "pacte sur les pensions", et se déclare contre toute intervention sur les deuxièmes et troisièmes piliers, dont elle veut voir poursuivre le développement. Elle suggère également de plafonner les cotisations sociales des salaires plus élevés.