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Les pièges à l'emploi et le montant du minimex

15/01/02

L’augmentation de 4% du minimex ce 1er janvier 2002 font réagir la fédération des CPAS wallons. Les bénéficiaires vont-ils encore être motivés par la recherche d’un emploi pour une différence de rémunération très réduite ? N’est-il pas temps d’augmenter le salaire minimum garanti (SMG) afin d’éviter les pièges à l’emploi ?

En effet, la différence entre le SMG et le minimex s’amoindrit dès que des prestations en ALE par exemple sont effectuées. Les avantages accordés aux bénéficiaires du minimex tels qu’un tarif préférentiel pour les crèches et les transports en commun, une intervention mutualiste majorée, l’absence de taxe communale et provinciale, tombent dès lors que la personne se met à travailler. Et pour travailler, trajets et gardes d’enfants sont autant de charges en plus.

La fédération des CPAS suggère d’éviter de favoriser un seul statut comme celui du minimex, mais de partir plutôt d’un salaire de référence en deça duquel les personnes continueraient de precevoir certains avantages sociaux. Selon la fédération, Le revenu minimal devrait être supérieur à 115 % (et idéalement à 125%) du minimex.

Selon l’étude de la fédération des CPAS wallons, ce sont surtout les bénéficiaires ayant des personnes à charge qui sont les victimes potentielles de ce piège à l’emploi, ainsi que ceux qui sont employés dans les ALE. Pour eux, c’est donc avant tout sur ces personnes qu’il faut porter l’effort.



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