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Le non-marchand chez Maggie De Block

23/12/16
Le non-marchand chez Maggie De Block

Le secteur non-marchand s’est une nouvelle fois rassemblé, ce jeudi. Au tour de Maggie De Block, ministre de la Santé, d’être prise pour cible.

Depuis plusieurs mois, le secteur non-marchand en a assez. Les travailleurs ont déjà protesté à plusieurs reprises pour dénoncer leurs conditions de travail et les budgets limités alloués. Ce jeudi, ils se sont une nouvelle fois rassemblés pour tenter d’obtenir une réponse du gouvernement. Une délégation des syndicats, ainsi que des représentants d’hôpitaux ont été reçus par la ministre de la Santé, Maggie De Block. Sans grands résultats.

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Mobilisation originale

Les travailleurs du non-marchand ont manifesté de façon plutôt originale, ce jeudi, devant le cabinet de Maggie De Block. Ils ont empilé des dizaines de boîtes en carton en mur éphémère symbolisant les différentes revendications du secteur. "Le cahier de ces revendications, rendu il y a plusieurs mois, est toujours d’actualité", relève Yves Hellendorff, permanent national pour le non marchand à la CNE. Les syndicats veulent, par exemple, des contrats plus simples, une meilleure conciliation vie privée-vie professionnelle ou encore des avancées sur le dossier des classifications des fonctions. Devant la foule, Christian Masai, secrétaire fédéral du SETCa non-marchand, a affirmé à Belga : "Nous sommes toujours en attente d’une réponse du gouvernement. Nous voulons un calendrier pour des négociations en vue d’un nouvel accord social." Une délégation des syndicats a été reçue vers 11h15 par la ministre.

Pas responsable des maternités HS

Un peu plus tard, des représentants des hôpitaux de Tubize, Nivelles et Lobbes ont également pu s’entretenir avec Maggie De Block. Ils voulaient des explications sur l’une des mesures de la réforme des hôpitaux qui a déjà conduit à la fermeture de 2 maternités. La ministre a affirmé "ne pas être responsable de la réorganisation en cours dans les services hospitaliers concernés." . Elle a conseillé aux syndicats de relancer la concertation avec la direction du centre hospitalier de Jolimont. Ce dernier, qui regroupe les hôpitaux de Tubize, Nivelles, Lobbes et Trivoli, aurait anticipé des changements prévus par la ministre dans les normes hospitalières, notamment une hausse du nombre d’accouchements nécessaires pour maintenir une maternité. Alors qu’"aucune décision n’a encore été prise sur le sujet". Elle estime donc que le groupe Jolimont n’avait aucune raison d’anticiper les nouvelles lois. Pour Claudia Reckinger, secrétaire permanente Setca pour le Brabant wallon, interrogée par Belga, ces explications ne mettent pas pour autant le gouvernement hors de cause : "Il ne s’estime pas responsable, mais le gouvernement fédéral annonce quand même des économies de 900 millions d’euros dans les soins de santé..."



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