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Pas de budget pour le non-marchand

24/11/16
Pas de budget pour le non-marchand

La manifestation tant attendue par les professionnels du non-marchand n’aura pas eu l’effet escompté. Aucun budget supplémentaire ne sera débloqué.

Le secteur non-marchand en a assez ! Entre 17.000 et 20.000 personnes sont venues crier leur mécontentement dans les rues de Bruxelles ce jeudi 24 novembre. Après avoir été reçues par le gouvernement fédéral et la FWB, le constat est sans appel : aucun budget n’est disponible.

Zéro budget

D’abord reçues par le gouvernement fédéral, les délégations de travailleurs ont pu s’entretenir avec la ministre de la Santé, Maggie De Block, le ministre en charge de l’Emploi et l’Economie, Kris Peeters et le Premier ministre, Charles Michel. À part des promesses de négociations et de discussions, le non-marchand n’aura pas obtenu grand chose. Au gouvernement de la FWB, c’est le même discours : "Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est dans la même logique que le fédéral. Il promet l’établissement d’un calendrier de discussions, mais aucun budget n’est prévu. Il faudra sans doute organiser d’autres manifestations", explique au Soir Christian Masai, secrétaire fédéral du Setca non-marchand. En effet, plusieurs syndicats ont promis de nouvelles actions en décembre si le gouvernement ne change pas d’avis concernant, notamment, l’aménagement de fin de carrière.

Colère syndicale

Pour rappel, les professionnels du secteur non-marchand contestent les mesures d’économies prises par les différents gouvernements du pays, réclament une amélioration des conditions de travail et appellent à la conclusion de nouveaux accords sociaux. Toujours selon Christian Masai, "les ministres disent trouver nos revendications légitimes, mais pas davantage qu’il y a six mois. Ils nous ont ressorti mot pour mot le même discours qu’à l’époque. Ils promettent une évaluation budgétaire pour le premier trimestre de l’année 2017. Ils avaient déjà dit la même chose pour 2016. Conclusion : ils ne proposent rien pour améliorer nos conditions de travail. C’est inadmissible."



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