Accueillantes d'enfants : "Toutes salariées d'ici fin 2025 !"
L’ONE, en collaboration avec Alda Greoli, ministre de l’Enfance, a lancé en mai une vaste campagne à destination des accueillantes d’enfants et des élèves qui se destineraient à ce métier. Le but ? Les informer de la possibilité de bénéficier désormais d’un vrai contrat de travail. Bernard Geerts, conseiller au département accueil à l’ONE, nous présente les grands points de ce projet.
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Protection sociale complète, congés payés, pécule de vacances ou encore stabilité de revenus et d’emploi : le nouveau statut offert aux accueillantes d’enfants comporte des avantages non négligeables. Mais, cette situation n’est pas assez connue. Face à ce constat, l’ONE, en collaboration avec la ministre Alda Greoli, a lancé une grosse campagne d’informations.
« L’objectif est de faire connaître le statut salarié et ses avantages ainsi que de susciter des candidatures, des vocations. Nous organisons des séances pour informer les personnes intéressées par le fait de devenir accueillantes salariées », pointe Bernard Geerts. Le but est évidemment de rappeler aux participantes de ces séances d’info que ce statut offre aux accueillantes d’enfants la possibilité de travailler de leur domicile ou bien d’un lieu choisi, sûr et adapté. De plus, elles jouissent d’un service qui encadre, fournit une aide pour l’équipement de base et prend en charge la gestion administrative de leur activité.
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Une condition : être puéricultrice ou assimilée
« Pour être une accueillante d’enfants salariée, niveau formation, il faut être puéricultrice ou assimilée. En matière d’infrastructure, il faut pouvoir accueillir des enfants dans un lieu sûr et adapté, il faut aussi accueillir quatre enfants à temps plein. L’avantage du statut accueillante salariée ? Une stabilité au niveau des rentrées financières, mais aussi un accès complet à la sécurité sociale et aux congés payés », rajoute Bernard Geerts.
Globalement, l’enjeu central pour le secteur est la professionnalisation. « Une meilleure stabilité d’offres d’accueil permettra d’avoir des accueillantes qui restent dans la profession à plus long temps. Le but est aussi de soutenir la mobilité au sein du secteur entre l’accueil collectif et l’accueil familial. »
Il conclut : « À partir du premier janvier prochain toutes les nouvelles accueillantes seront engagées sous le statut salarié. Et celles qui sont déjà en fonction, progressivement, deviendront accueillantes salariées à l’horizon fin 2025. »
A.A.
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