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ASBL Le Ricochet : la princesse Stéphanie de Windisch-Graetz apporte son soutien

08/05/14
ASBL Le Ricochet: la princesse Stéphanie de Windisch-Graetz apporte son soutien

L’ASBL Le Ricochet menace de fermer depuis plusieurs mois, faute de subsides et victime d’un « ping pong institutionnel à la belge ». Elle s’apprête cependant à recevoir la visite de son Altesse Sérénissime la princesse Stéphanie de Windisch-Graetz.

Les subsides de l’ASBL Le Ricochet sont sur la sellette depuis fin février. Les négociations tant attendues des cabinets ministériels Huytebroeck (Aide à la Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles), Tillieux (Action Sociale en Wallonie) et Onkelinx (Santé au fédéral) n’ont finalement rien donné. 2 mois plus tard, la situation financière de l’ASBL s’est empirée et son futur est toujours menacé. Quelques ondes positives viennent tout de même raviver le tableau : la visite de la princesse Stéphanie de Windisch-Graetz, la cousine d’Albert II, l’arrière-arrière-petite-fille de Léopold II.

Des enfants « oubliés »

La princesse Stéphanie de Windisch-Graetz viendra donc ce dimanche passer l’après-midi à Ricochet. Face à la situation, elle a décidé d’intervenir personnellement et sa présence risque d’interpeller les mandataires présents. « Nous sommes très honorés de cette visite », explique Pierre Hannard, directeur de l’ASBL. «  En l’espace de 2 ans et demi, nous n’avons reçu aucune visite officielle de la part de nos autorités. (…) Personne ne se presse au portillon pour nos enfants oubliés ».

C’est donc le jour de la fête des mères que l’ASBL espère entrevoir le bout du tunnel. Mais rien n’est joué car les finances sont au plus bas. Le Ricochet n’a toujours pas reçu de paiement de l’Aide à la Jeunesse pour le mois d’avril, alors que ce service finance la plus grande partie de l’asbl. «  Nous ne serons bientôt plus en mesure de payer le personnel de l’asbl et pire, de donner à manger aux enfants », ajoute M. Hannard.

Des enfants au carrefour des compétences

23 enfants et adolescents risquent leur place dans le centre. Ceux-ci présentent tous une maladie mentale, un handicap mental associé et dépendent de l’Aide à la Jeunesse. Un carrefour de compétences (Santé à la Région Wallonne et au Fédéral ainsi que l’Aide à la Jeunesse en FWB) qui ne profite à personne : les cabinets ministériels se revoient la balle lorsqu’il s’agit de financer le projet.

Le 21 mai, l’asbl se retrouvera devant le tribunal face à la Fédération Wallonie-Bruxelles afin d’assurer son financement.

Envie d’aider ?

Une pétition est disponible et un rassemblement de motos et autres activités sont prévues le 17 mai dès 11 heures à Leernes.



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