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Augmentation du nombre d'adolescents vaccinés contre les papillomavirus humains (HPV)

04/03/24
Augmentation du nombre d'adolescents vaccinés contre les papillomavirus humains (HPV)

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus humains (HPV), le Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles publie les résultats de l’enquête de couverture vaccinale concernant la vaccination contre les HPV. Le rapport révèle une augmentation du nombre d’adolescents vaccinés depuis la dernière enquête (2020) : 59,7% d’élèves vaccinés pour la 1ère dose (54% en 2020) et 52,4% pour la 2ème dose (47,6%).

L’enquête du Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) met en évidence les données du statut vaccinal contre les HPV chez les élèves de 2ème secondaire en FW-B (année académique 2022-2023).

Les couvertures pour la 1ère et la 2ème dose atteignent respectivement chez les filles 63,6% et 55,1%, et chez les garçons 55,8% et 49,5%. Ces taux représentent une situation minimale puisqu’ils n’incluent ni les déclarations d’intention de vaccination d’environ 9% pour la 1ère dose et 12% pour la 2ème, ni le taux d’élèves pour lesquels il n’était pas possible de déterminer le statut vaccinal (environ 13% pour la 1ère dose et 15% pour la 2ème).

Par ailleurs, cette enquête rapporte que les services et centres en charge de la promotion de la santé à l’école restent le principal vaccinateur. Néanmoins, il est à noter que la médecine privée a augmenté sa contribution par rapport à l’enquête de 2020.

LES PAPILLOMAVIRUS HUMAINS : HOMMES ET FEMMES CONCERNÉS

Le virus du HPV existe sous différents types. Il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible qui provoque des infections au niveau des organes sexuels et dans la région de l’anus, tant chez l’homme que chez la femme. Le HPV est également responsable d’infections de la bouche et du pharynx. Près de 80% de la population est infectée au cours de sa vie.

La plupart du temps, l’infection ne s’accompagne d’aucun symptôme et se résout naturellement. Toutefois dans certains cas (10%), l’infection peut persister et évoluer. En effet, certains types d’infections à papillomavirus humain présentent un haut risque de se transformer en cancer (col de l’utérus, vulve, vagin, verge, anus, bouche et pharynx). Chez les femmes, le cancer le plus fréquent est celui du col de l’utérus. Chez les hommes, c’est celui du pharynx qui est le plus rencontré. De plus, les HPV peuvent engendrer des verrues génitales.

LA VACCINATION

La vaccination est le meilleur moyen de se protéger des infections HPV. Cette vaccination est recommandée pour les adolescents (filles et garçons) de 13-14 ans. Pour les jeunes de moins de 19 ans qui auraient raté ce moment de vaccination, un rattrapage est possible. Le vaccin est gratuit dans le cadre du Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles et est dispensé en 2 doses. Les jeunes peuvent se faire vacciner avec l’accord de leurs parents via les services et centres en charge de la promotion de la santé à l’école ou via leur médecin traitant. Dans le cadre de la médecine privée, les frais de consultation sont à charge du patient.

Le Programme de vaccination de la FW-B encourage les adolescents des âges concernés de vérifier leur statut vaccinal ainsi que les parents d’effectuer cette vérification pour leurs enfants. Il invite également les vaccinateurs à en faire de même pour leurs patients afin de continuer à améliorer les couvertures vaccinales.

POUR PLUS D’INFORMATION SUR LA VACCINATION :

Le Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles met gratuitement à disposition des vaccins pour les enfants, adolescents et les femmes enceintes sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’ensemble des vaccinations est rassemblé dans un calendrier vaccinal. De plus, le programme fournit de l’information à l’ensemble des acteurs de la vaccination, y compris le grand public, et sensibilise aux enjeux de la vaccination.



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