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Soigner sous les bombes : plongée dans le quotidien des équipes médicales à Gaza

03/07/25
Soigner sous les bombes : plongée dans le quotidien des équipes médicales à Gaza

Dans la bande de Gaza, médecins, sages-femmes, psychologues, infirmiers ou bien encore logisticiens se battent au quotidien pour sauver des vies, malgré la faim, l’insécurité permanente et un épuisement profond. Quel est le quotidien de ces équipes médicales qui œuvrent au cœur de la guerre  ? Qu’est-ce qui les pousse à continuer, jour après jour, malgré un conflit qui s’enlise  ? Et surtout  : comment vont-elles… vraiment  ? Pour éclairer ces réalités souvent invisibles, le Guide Social a recueilli le témoignage de Brice de le Vingne, coordinateur des opérations de Médecins Sans Frontières sur le terrain, rentré il y a quelques mois d’une mission à Gaza. Un récit saisissant, entre chaos et humanité.

Elles et ils opèrent sous le grondement des frappes aériennes, accueillent des familles hébétées, consolent des parents terrifiés. Ils et elles soignent sous la menace constante, font naître des enfants entre deux alertes, tiennent la main des mourants.

À Gaza, soigner n’est plus seulement un métier  : c’est une urgence vitale qui se rejoue chaque jour, dans des conditions que rien ne préparait à affronter. Brice de le Vingne, témoin privilégié de cette situation, nous emmène, le temps d’une interview, au cœur de cette crise humanitaire hors norme.

Le Guide Social : Vous vous êtes rendu à Gaza en décembre dernier. Pour quelles raisons avez-vous décidé d’aller sur le terrain, et quels étaient les objectifs de cette mission ?

Brice de le Vingne, coordinateur des opérations MSF à Gaza : J’ai eu la chance d’être le premier collaborateur du siège de Bruxelles à pouvoir me rendre à Gaza, où nous avons environ 1.000 employés en action dont l’immense majorité sont des Gazaouis. Et il y a constamment près de 15 internationaux dont 4 ou 5 Belges. Pouvoir entrer dans cette zone est vraiment complexe, car l’accès est extrêmement restreint et soumis à de nombreuses contraintes.

Aller sur le terrain m’a permis, d’abord, de rencontrer les équipes, de mieux comprendre leur quotidien et la manière dont elles vivent ce conflit, qui est évidemment atroce. J’ai aussi pu visiter les centres hospitaliers et les différents projets pour échanger avec les patients et les bénéficiaires sur la qualité des services proposés par Médecins Sans Frontières. Enfin, c’était essentiel de discuter avec notre personnel gazaoui, qui vit cette situation depuis de longs mois et fait preuve d’un engagement exemplaire. Il a su s’adapter en permanence à l’évolution du conflit et maintenir des activités vitales.

Le Guide Social : Qui sont les professionnels mobilisés sur place  ?

Brice de le Vingne : Médecins mais également sages-femmes, psychologues, chirurgiens ou bien encore infirmiers… Il y a vraiment tous les profils. Les logisticiens sont également des membres importants du staff car ils s’occupent de l’approvisionnement, s’assurent que les véhicules fonctionnent... C’est un énorme défi. Comme l’électricité n’est pas assez stable, il faut installer des groupes électrogènes, donc toute une infrastructure technique.

Un paysage de ruines, un quotidien sous drones

Le Guide Social : Racontez-nous ce jour de décembre où vous êtes arrivé à Gaza. Comment s’est passée votre arrivée et quelles ont été vos premières impressions en découvrant la réalité sur le terrain ?

Brice de le Vingne : A mon arrivée à la frontière de la bande de Gaza, un point de passage qui ressemble beaucoup à une base militaire, je suis invité à enfiler un gilet pare-balles et un casque de protection puis à monter à bord d’un des véhicules blindé des Nations Unies, équipés de vitres renforcées. C’est tout un convoi qui se met alors en route.

Dès qu’on franchit le poste frontière, on se retrouve, ensuite, face aux stocks d’aide humanitaire entreposés en plein air. Tous les camions ont été déchargés là  : certains tas de marchandises sont partiellement organisés, mais beaucoup de sacs sont éventrés, et des oiseaux tournent autour.

Finalement, on passe devant une zone qui fait penser à un no man’s land, où de nombreuses personnes attendent. Il y a notamment des groupes qui guettent les camions de nourriture pour essayer de les piller. Il y a donc une foule qui se presse, ce qui crée une atmosphère assez tendue. Je me souviens qu’après notre passage, on a entendu des coups de feu derrière nous…

Guide Social : Quand vous dépassez ce no man’s land, c’est là que vous entrez réellement dans Gaza.

Brice de le Vingne : En arrivant sur place, j’ai été frappé par l’ampleur de la destruction, vraiment très impressionnante… Dans la ville de Khan Younes, une grande partie est complètement détruite. C’est un peu comme après un tremblement de terre  : on voit des immeubles de 4 ou 5 étages en béton totalement effondrés. Je les appelle les « immeubles en frangipane », parce qu’ils se sont écrasés en couches successives, comme des strates qui se superposent.

Guide Social : Au-delà de ce que vous voyez, il y a aussi les bruits.

Brice de le Vingne : En permanence, on entend le bourdonnement des drones qui survolent nos têtes. Le soir surtout, j’entends les tirs d’artillerie  : les bateaux israéliens tirent depuis la mer, et il y a aussi les avions de chasse. En fait, quand on monte en haut du bâtiment de Médecins Sans Frontières, on voit clairement, à quelques kilomètres de là, que la guerre est en cours.

« Ici, le premier besoin humain, la sécurité, n’existe pas. Une torture permanente… »

Guide Social : Vous découvriez Gaza pour la première fois lors de cette mission ?

Brice de le Vingne : Non, j’y étais déjà allé auparavant, en 2019, lorsque je travaillais pour l’Organisation Mondiale de la Santé.

Guide Social : Un avant-après saisissant…

Brice de le Vingne : Incroyable, oui. Lors de ma première visite, j’avais été frappé par cette grande plage méditerranéenne, totalement déserte et magnifique, comme celles qu’on peut voir en Grèce ou ailleurs. C’était vraiment un paysage superbe. Aujourd’hui, c’est le jour et la nuit !

Maintenant, cette plage est occupée par environ 800.000 déplacés. Elle est remplie de tentes, parfois construites avec des morceaux de plastique et de bois récupérés. Il n’y a aucun système d’eau, pas de toilettes, rien. Choquant. Inimaginable.

Il y a des personnes qui ont été déplacées quatre ou cinq fois en un an et demi. Concrètement, ça veut dire quoi  ? Ça veut dire qu’au départ, elles avaient un appartement, une maison. Le niveau de vie à Gaza était assez élevé, bien développé. Aujourd’hui, pour plus de la moitié des habitants, leur maison a été détruite, tout a été effacé. Ensuite, ils se réinstallent, dans un camp, un autre abri, une autre maison, souvent avec 20, 30, 40 personnes supplémentaires. Ils essaient de recréer un endroit un peu sûr pour leurs enfants. Et puis, ils doivent de nouveau partir. C’est ce qui rend cette situation si spécifique. Si on compare — même si c’est toujours délicat de le faire — avec d’autres crises, il y a un conflit, les gens fuient, passent la frontière et là, ils sont en sécurité. Leur situation reste très difficile, il y a beaucoup d’horreurs, mais au moins ils trouvent un minimum de protection. Ici, non  : le premier besoin humain, la sécurité, n’existe pas. On est dans une forme de torture permanente.

Et pourtant, la vie continue tant bien que mal. Il y a des marchés où l’on peut encore acheter quelques produits, des taxis qui circulent partout. On voit parfois des scènes assez étonnantes  : comme il n’y a plus d’essence, certaines petites motos ont été transformées pour rouler au gaz. On voit donc des mobylettes avec des bonbonnes de gaz accrochées, c’est assez particulier.

Guide Social : Quelles sont les conditions de vie actuelles des employés de MSF ? 

Brice de le Vingne : La plupart de nos employés dorment dans des tentes qu’ils ont construites eux-mêmes. Et en plus, ces camps sont souvent visés, ce qui en fait des endroits particulièrement dangereux. La plupart des membres de notre personnel qui ont été tués, onze depuis le début de la guerre, l’ont été dans des abris ou des camps, pas pendant leur travail. Cela montre à quel point ces lieux, qui sont censés être des refuges, sont en réalité parmi les plus exposés.

Outre les missions de santé, nos équipes passent beaucoup de temps à organiser l’approvisionnement. Gaza, c’est l’endroit du monde où nous distribuons le plus d’eau potable.

« Notre personnel œuvre vraiment dans la ligne de front. Et cela est totalement inédit ! »

Le Guide Social : Vous êtes resté une semaine sur place. Dans quel état d’esprit êtes-vous revenu après cette mission ? Comment avez-vous appréhendé ce dont vous avez été témoin sur le terrain ?

Brice de le Vingne : Assez épuisé nerveusement... On sent qu’il y a un épuisement mental, parce que forcément, notre esprit est tout le temps plongé dans cette guerre. Beaucoup l’ignorent, mais chez MSF, on n’est presque jamais positionnés directement dans la ligne de front. On intervient plutôt à l’extérieur, dans des camps de réfugiés, voire dans un autre pays. Même en Ukraine, on n’est pas très loin, mais on est quand même un peu en retrait. Mais ici, notre personnel œuvre vraiment dans la ligne de front. C’est une situation que je n’avais encore jamais connue. En 25 ans de carrière, passés principalement dans des zones de guerre, je n’ai jamais participé à un projet installé directement au cœur du conflit. D’ordinaire, on ne reste pas : on se retire.

Le Guide Social : La question de la sécurité et de l’intégrité physique des équipes se pose de manière très concrète. Vous mentionniez d’ailleurs le décès de 11 membres du personnel depuis le 7 octobre 2023.

Brice de le Vingne : Très souvent, nos réunions commencent par ce constat : à Gaza, toutes nos lignes rouges ont été franchies. Nous avons dépassé tout ce que nous avions appris jusque-là, tous les repères et les mécanismes que nous essayions de mettre en place pour assurer la sécurité des équipes de MSF. La situation est telle qu’il devient difficile de protéger nos collaborateurs.

Les employés de MSF ont pour mission de sauver des vies en apportant des soins de santé. En principe, nous faisons tout pour qu’ils exercent ce travail dans un cadre aussi sûr que possible. On leur demande déjà énormément : il est donc essentiel que l’environnement reste un minimum stable et qu’ils puissent se reposer. Or, ici, ces conditions ne sont absolument pas réunies.

Un exemple : le repos et le soutien psychologique. MSF compte aujourd’hui plus de 40 000 employés, avec des politiques de ressources humaines pour permettre aux équipes de souffler, de prendre soin de leur santé mentale. Mais ici, comment faire ? Les gens refusent de se reposer. Pour eux, travailler, c’est leur manière de tenir. Alors on a essayé d’aménager le bureau autrement, en créant des espaces où ils peuvent se détendre un peu, faire autre chose, accueillir leurs enfants. L’idée, c’est que le bureau devienne un endroit un peu plus agréable, pas uniquement dédié au travail. C’est la seule solution qu’on a trouvée pour adoucir un peu leur quotidien.

Et puis, un élément que je n’ai vraiment vu nulle part ailleurs dans le monde  : notre personnel commence à souffrir de la faim, à maigrir dangereusement. Il ne mange pas assez. Les travailleurs humanitaires deviennent maigres ! Ils ne prennent même pas un repas complet par jour. Dès qu’ils ont un peu de nourriture, ils la donnent à leurs enfants.

Le Guide Social : Comment font-ils pour tenir ?

Brice de le Vingne : A Gaza, on n’est plus face à une crise humanitaire mais à une prison assiégée. Comment nos équipes arrivent-elles à continuer, malgré cet enfer ? Tout simplement parce qu’elles n’ont pas le choix. C’est terrible, mais c’est la réalité. Ce qui est vraiment frappant, c’est l’extraordinaire niveau de compétence médicale que j’ai pu observer. Par exemple, on a mis en place un hôpital de 80 lits, parfaitement fonctionnel, avec deux blocs opératoires, un service de radiologie, des soins intensifs… le tout en moins de deux semaines.

"Et dans ces situations extrêmes et inhumaines, il y a aussi l’inverse qui naît  : quelque chose de profondément humain"

Le Guide Social : Est-ce que vous réussissez encore à mobiliser des volontaires pour partir sur le terrain, malgré des conditions que vous qualifiez d’inédites et extrêmes  ?

Brice de le Vingne : Oui, totalement. Et, non seulement on trouve des volontaires, mais en plus, quasiment tous ceux qui sont partis veulent y retourner. Je pense que cela s’explique par l’engagement, la qualité du travail, et surtout par le fait de voir concrètement l’impact de ce qu’on fait. Cet impact est tellement fort… Nous avons des personnes qui ont fait quatre ou cinq missions, parfois plus, et qui souhaitent repartir. C’est peut-être aussi une manière de compenser l’inaction politique. Aujourd’hui, on commence seulement à entendre quelques déclarations qui reconnaissent que la situation à Gaza est compliquée, mais ça reste au stade des mots... 

Le Guide Social : Et puis, il y a une autre particularité importante  : les journalistes n’ont pas accès à Gaza. L’entrée leur est interdite, ce qui est assez unique. Personne ne peut aller documenter la situation de l’intérieur.

Brice de le Vingne : Chez MSF, l’un de nos mandats, c’est aussi le témoignage. Il ne s’agit pas seulement de soigner, mais aussi de rendre compte de la situation dans laquelle se trouvent les victimes. Quand je suis rentré de Gaza, je suis allé le lendemain au Parlement européen. J’y ai passé une heure pour témoigner de ce que j’avais vu. C’est vraiment une part importante de notre mission  : essayer d’expliquer ce que vivent les Gazaouis.

Le Guide Social : D’ailleurs, on constate que de nombreux soignants reviennent profondément marqués, parfois en larmes, tant ce qu’ils ont vu sur le terrain est éprouvant. Comment fait-on pour gérer ce traumatisme au retour  ? Ces images, comment réussir à les porter  ?

Brice de le Vingne : Je pense que c’est vraiment important d’en parler, de ne pas garder ça pour soi. Ça aide beaucoup de pouvoir témoigner auprès de sa communauté, d’échanger, d’expliquer ce qu’on a vu. Ne pas rester seul avec ces images. Et puis, le fait d’être convaincu d’avoir accompli un travail nécessaire compte énormément. Les équipes attachent une grande valeur à ce qu’elles font sur le territoire gazaoui. Ça aide à se dire que, malgré la dureté du contexte, il reste un espace d’humanité. Et dans ces situations extrêmes et inhumaines, il y a aussi l’inverse qui naît  : quelque chose de profondément humain. Il y a des naissances, des amitiés, tout ce qu’on parvient à faire malgré tout. L’ambiance dans les équipes est bonne. Elle peut être très lourde et difficile, mais il existe une vraie cohésion, une solidarité très forte entre les professionnels. C’est assez exceptionnel. Sur le terrain, j’ai rencontré des personnes incroyables, qui ont un courage immense pour essayer d’aider les victimes.

Le Guide Social : Qui, à Gaza, vous a particulièrement bluffé par son engagement  ?

Brice de le Vingne : Il y a une personne que je tiens vraiment à mentionner, c’est Abdul Rahman, le responsable de la logistique nationale. Depuis le début du conflit, il fait un travail extraordinaire. C’est lui qui a organisé l’évacuation de la première équipe quand les événements ont commencé, et en parallèle, l’arrivée de l’équipe suivante. C’est vraiment une personne clé, qui supervise toute la gestion de la sécurité. Chaque déplacement, chaque mouvement passe par lui  : il sait si c’est sûr ou pas, s’il faut y aller ou non. C’est un peu le chef d’orchestre qui, avec son équipe, nous permet de continuer à travailler dans les meilleures conditions possibles. Ce sont des profils comme le sien qui font qu’au final, on arrive à maintenir un environnement où l’on peut agir. J’ai une pensée particulière pour lui, parce qu’il est toujours là, toujours engagé, et je suis impressionné de voir comment il parvient, malgré tout, à garder sa motivation et à continuer à fournir un tel niveau de qualité.

"Une centaine de nos camions sont bloqués depuis des mois aux portes de Gaza !"

Le Guide Social : Qu’aimeriez-vous qu’on retienne avant tout de votre témoignage  ?

Brice de le Vingne : Ce qui m’a vraiment impressionné, c’est la rapidité avec laquelle les soins médicaux s’adaptent. Monter un hôpital en un temps record, réussir à se réorganiser sans cesse, à chaque fois que les lignes de front bougent ou que des populations sont déplacées… Cette capacité d’adaptation est incroyable. J’ai été profondément marqué par ça.

Ces derniers mois, j’ai remarqué que dès qu’on commence simplement à envisager une nouvelle activité, même avec des moyens très limités, elle se concrétise en quelques jours. Par exemple, dans le nord de Gaza, un hôpital manquait de lits. On nous a demandé d’en installer une vingtaine pour créer un espace où les patients puissent se reposer après une opération tout en restant hospitalisés. Nous avons estimé que c’était essentiel et avons donné notre accord. Trois jours plus tard, tout était installé et opérationnel. C’est vraiment impressionnant. Aujourd’hui, MSF continue de fournir un volume de soins considérable. Même si les stocks s’amenuisent fortement et nos approvisionnements sont extrêmement restreints. En plus de trois mois, nous n’avons réussi à faire entrer que quatre camions. Pour donner un ordre de grandeur, une centaine d’autres attendent toujours depuis des mois, avec du matériel médical et des médicaments bloqués à l’extérieur.

Le Guide Social : Quelles sont vos principales attentes ou recommandations à l’adresse des responsables politiques  ? Qu’est-ce qui, concrètement, permettrait demain de faciliter votre action sur le terrain  ? 

Brice de le Vingne : Il n’y a absolument aucune raison de bloquer l’aide. Aucune  ! Ça doit simplement cesser. Je ne parle même pas ici d’un cessez-le-feu. Non, c’est autre chose  : il n’y a vraiment aucune justification pour empêcher l’aide humanitaire. Les camions sont là, à quelques kilomètres à peine. Ils doivent pouvoir entrer sur le territoire. 

Propos recueillis par E.V.

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