Ecole pour élèves en décrochage : reporté
Il n’y aura pas de centre de rescolarisation, comme le prévoyait dans un premier temps le ministre de l’Enseignement secondaire P. Hazette.
Les différents cabinets ministériels concernés avaient trouvé mercredi un accord au sujet du problème des élèves exclus :
Quatre structures spécifiques seraient ouvertes, mais pas dans des bâtiments scolaires existants. Les élèves pourront y être envoyés après deux exclusions, sur base volontaire, et pour maximum un an, avec évaluation tous les 3 mois, et réintégration ensuite dans une école normale. Ils seraient suivis par des psychologues de l’Aide à la Jeunesse et des professeurs.
En parallèle, des médiateurs supplémentaires seraient engagés, des équipes mobiles d’intervention créées, et la formation des professeurs augmentée. Enfin, serait créée une cellule administrative de coordination des actions de prévention du décrochage et de la violence.
Mais jeudi, au Gouvernement, le ministre-président H. Hasquin a demandé de retravailler sur le dossier, jugé imprécis et illisible. L’examen a donc été reporté.
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