L'obésité nous guette

D’après une étude Bel-Stress réalisée en Belgique auprès de 15.000 hommes et 5.000 femmes âgés de 35 à 59 ans, 49% des hommes et 28% des femmes présentaient un surpoids, l’obésité touchant 14% des hommes et 13% des femmes.

Face à ce constat, la Belgian Association for the Study of Obesity (BASO) a réagi en élaborant un consensus, présenté mercredi passé aux professionnels de la santé. Cet instrument de travail, destiné à optimiser la prise en charge du patient, propose des directives pour l’évaluation et le traitement du surpoids et de l’obésité, en tenant compte de la situation particulière de la Belgique.

Au niveau de l’évaluation, un indice de masse corporelle (body mass index) est calculé en prenant le poids, divisé par la taille en mètre, élevée au carré. Par exemple : 65 (kg) divisé par 1,65 (mètre) au carré = 23,9. Il y a surpoids lorsque le taux se situe entre 25 et 29,9, obésité à partir de 30.
Lorsque le body mass index dépasse 25 ou une élévation de la circonférence de la taille, plus au moins deux facteurs de risque (problèmes articulaires, difficultés respiratoires), le médecin, selon la BASO, devrait opter pour un traitement visant à une perte de poids de 10% en 6 mois, et ensuite au maintien du poids obtenu. Ensuite, une perte de poids supplémentaire pourrait être envisagée.

Différents traitements sont proposés : régime alimentaire, chirurgie, activité physique, thérapie comportementale (gestion du stress, auto-monitoring...), ou la pharmacothérapie, dont seuls 2 médicaments sont approuvés : la sibutramine stimulant la satiété, et l’orlistat, pour limiter l’absorption des graisses alimentaires.

Savoir plus :
sur l’obésité : obesity-diet.com
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