Le RIS trop faible

Le revenu d’intégration est trop faible, indique une étude anversoise. La plupart des CPAS flamands octroient, en plus du RIS, une aide financière complémentaire. Une information parue dans le Standaard.
Le revenu d’intégration passe à côté de son objectif : un dernier filet de protection contre la pauvreté. Ceux qui doivent vivre avec le RIS ne sortent pas de la pauvreté, ils sont maintenus dedans.
Le Centrum voor Sociaal Beleid (CSB) de l’université d’Anvers a démontré ce constat de deux manières. De manière statistique, et d’une étude des habitudes des CPAS flamands.
Selon l’étude statistique, les montants des revenus d’intégration selon la situation familiale sont systématiquement en dessous des seuils de pauvreté utilisés par l’Union européenne (60% du revenu médian). Ceci vaut aussi pour la GRAPA. La différence est de 100 euros minimum, et généralement davantage. Pour un couple avec enfants (9 et 12 ans), la différence atteint 500 euros.
Les CPAS ont leurs propres règles
Les CPAS ont développé également leurs propres normes. En 1989, 51% des CPAS flamands octroyaient une aide sociale (aide au logement, aide chauffage, frais pharmaceutiques...) en plus du revenu d’intégration sur base de règles fixées (orales ou écrites). En 2006, le taux passe à 72%. A charge totale de la commune, puisque le fédéral n’intervient que pour le RIS.
De plus, les montants forfaitaires varient fortement de commune en commune, ce qui induit une inégalité de traitement entre les citoyens. Une aide au loyer peut varier de 30 à 550 euros, une aide chauffage de 15 à 150 euros, les frais scolaires de 4 à 125 euros, etc.
Les auteurs plaident pour une aide au logement centralisée, qui permettrait déjà de réduire fortement les différences entre les communes.
Sur le site du CSB
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