Les prestataires de soins devront connaître au moins une langue nationale
La Chambre a adopté, ce mercredi 08 mai, en séance plénière un projet de loi visant la connaissance linguistique des prestataires de soins. Ce texte législatif impose désormais à chaque soignant l’obligation de maîtriser l’une des langues nationales : le néerlandais, le français ou l’allemand.
"Lorsqu’un professionnel de santé demandera un visa de travail en tant que soignant, il devra pouvoir démontrer qu’il parle au moins une de ces langues officielles nationales.", précise La Libre.
Lire aussi : La réforme de l’art infirmier adoptée par la Chambre
Une exception est prévue pour les prestataires de soins qui viennent renforcer une équipe en Belgique en raison d’une expertise exceptionnelle dans le cadre d’une mission spécifique.
Lire aussi : Journée internationale de l’infirmier.ère : 60 ressources disponibles gratuitement
Le projet de loi, porté par le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke a été adopté à l’unanimité, moins les abstentions de la N-VA et du Vlaams Belang.
Et pour aller plus loin :
[Regardez]
[Ecoutez]
[Découvrez des témoignages d’infirmier.ère.s] :
– "A travers le soin, nous créons une intimité avec le patient"
– Soins palliatifs : "On ne peut pas rater une fin de vie... c’est trop précieux"
– Charlyne, infirmière à domicile : "Sans passion, difficile de tenir sur la longueur !"
– "Voici comment je suis devenu infirmier psychiatrique"
– Louise et Eva, infirmières de rue : "On adore le soin mais on préfère le prendre soin"
– Interview de Laura Vaudon, Maitre de Formation Pratique à la HELHa
[Découvrez les autres professions du secteur psycho-médico-social] :
– Les témoignages
– Les fiches métiers
[Découvrez la campagne] :
"J’aime mon métier" : un focus sur les professionnels du social et de la santé
Ajouter un commentaire à l'article