Rosetta n'est plus adéquat

Pour la FEB, l’obligation relative aux conventions de premier emploi (emplois "Rosetta") n’est plus en adéquation avec le marché du travail actuel.
La convention premier emploi oblige les employeurs du secteur privé d’occuper 3% de leur effectif par des jeunes de moins de 26 ans.
Rapport de la Cour des Comptes
Dans un rapport récent (dont les conclusions étaient reprises dans Le Soir), la Cour des comptes constatait que les obligations concernant les emplois Rosetta s’allégeaient progressivement, et que les contrôles en la matière n’étaient plus aussi sévères.
Selon ce rapport, les modifications successives du plan entre 1999 et 2006 ne seraient pas restées cohérentes par rapport à l’objectif initial. De plus, les modifications ne se seraient pas appuyées sur des outils de pilotage et d’évaluation suffisants.
Les ministres de l’Emploi et des Affaires sociales se sont engagées à ce qu’un rapport statistique annuel et des indicateurs soient élaborés, et que l’ONSS transmette la liste des employeurs qui ne rempliraient pas leurs obligations.
Impraticable sur le terrain
Pour la FEB, ce rapport arrive aux mêmes conclusions que la FEB : le dispositif est trop complexe et impraticable sur le terrain.
Si elle continue à se préoccuper du chômage des jeunes, la fédération se positionne contre toute forme de quotas de recrutement. Elle juge le système trop rigide, et constate que les employeurs se perdent dans le dédale des aides à l’emploi (plus de 200).
Pour résoudre le problème du chômage des jeunes, la fédération des employeurs propose une simplification drastique des plans d’embauche, et à une modernisation des régimes actuels de formation en alternance. Les moyens dégagés par la rationalisation des aides à l’emploi pourraient servir à un abaissement structurel de charges sur les bas salaires). Elle plaide également pour un renforcement du contrôle du comportement de recherche d’emploi des jeunes chômeurs.
(Photo : SPF Emploi)
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