Tester le personnel et les résidents de l’ASBL : ce qui est prévu
La Belgique a réalisé 467.242 tests COVID-19 depuis le début de la crise. Les travailleurs et/ou les bénéficiaires de votre ASBL peuvent-ils (ou doivent-ils) être testés ? [Un article de monasbl.be]
Depuis le début de la pandémie, et encore plus depuis que la Belgique est en déconfinement, la question des tests est centrale. Les critères de testing ont évolué en fonction des besoins et de la capacité de tests disponibles, qui sont ensuite répartis entre les régions et entités fédérées. Mais concrètement de quels tests parle-t-on ? Et, surtout, qui parmi votre personnel, vos résidents… pourra être testé ?
Tout d’abord, selon l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé, il existe différents types de tests utilisés pour le COVID-19 :
- Test d’acide nucléique (par exemple le PCR) : il s’agit principalement de prélèvement dans le nez et la gorge. Ce test permet de détecter la présence du virus dans l’échantillon prélevé.
- Test antigène : il s’agit principalement de prélèvement dans le nez et la gorge. Ce test permet également de détecter la présence du virus.
- Test anticorps (sérologiques) : prélèvement de sang. Ce test permet de détecter les anticorps contre le virus dans l’échantillon prélevé.
Lorsqu’on parle de dépistage (notamment dans les maisons de repos, par exemple), on parle de test PCR.
Qui peut ou doit être testé au sein de l’ASBL ?
Des procédures ont été élaborées avec les autorités compétentes en matière de prévention, de soins de santé, de contrôle des maladies infectieuses et de gestion de risque/crise (RAG/RMG). Un document, publié le 20 mai dernier sur le site de Sciensano, Institut de santé publique belge, revient sur les définitions de cas, les indications de demande d’un test et la déclaration obligatoire de cas COVID-19.
Ainsi, une personne est considérée comme un cas possible de COVID-19 si elle présente :
- au moins un des symptômes majeurs suivants d’apparition aiguë, sans autre cause évidente : toux ; dyspnée ; douleur thoracique ; anosmie ou dysgeusie ;
- ou au moins deux des symptômes mineurs suivants, sans autre cause évidente : fièvre ; douleurs musculaires ; fatigue ; rhinite ; maux de gorge ; maux de tête ; anorexie ; diarrhée aqueuse ; confusion aiguë ; chute soudaine ;
- ou une aggravation de symptômes respiratoires chroniques (BPCO, asthme, toux chronique...), sans autre cause évidente.
Une personne qui présente des symptômes
« La stratégie de testing est la même pour tout le monde, nous confirme Vinciane Charlier, Porte-parole du SPF Santé. Si une personne a des symptômes, on l’isole, on téléphone au médecin traitant qui fera un test lui-même ou l’enverra vers un centre de tri pour être testée. Le patient est isolé le temps du résultat et il lui est demandé de noter tous les contacts proches qu’il a eu récemment. Si le test est positif, les contacts du patient sont appelés. »
Toute personne qui répond à la définition d’un cas possible de COVID-19 (c’est-à-dire présentant des symptômes comme énumérés ci-dessus) devra être testée par PCR. Et plus particulièrement :
– le personnel soignant (personnes qui portent des soins et/ou de l’aide) ;
– les résidents et personnel d’une collectivité résidentielle (ex. : maisons de repos, maison de vie pour personnes handicapées, centre d’accueil pour jeunes, prisons, …).
Dès qu’il y a deux cas possibles dans la même structure, la stratégie de testing sera adaptée selon la situation locale par les services de prévention et de contrôle des maladies infectieuses des entités fédérées.
Certaines personnes qui ont eu un contact à haut risque
Les personnes ayant eu un contact à haut risque avec un cas de COVID-19 et qui sont eux-mêmes en contact professionnel avec des personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie devront être testées par PCR.
Nouveau résident dans une collectivité résidentielle
Si la capacité de testing le permet, tout nouveau résident qui entre pour la première fois dans une collectivité résidentielle (ex. : maisons de repos, maison de vie pour personnes handicapées, centre d’accueil pour jeunes, prisons, …) devra être testé par PCR. Si le résultat du test s’avère négatif, il pourra être répété une fois selon le besoin clinique, car un résultat négatif pourrait également signifier que la personne est infectée mais encore en période d’incubation.
Nouveau résident dans une collectivité résidentielle
... Lire la suite de l’article sur le site de monasbl.be
[Sur le même sujet] :
– Handicap et santé mentale : la Wallonie démarre le testing
– Les maisons de repos refusent de payer le matériel urgent et essentiel
– Handicap : le dépistage dans le résidentiel connaît des fausses notes
Ajouter un commentaire à l'article